La Lettre de la President Denis SAUTEREAU CHU H6pital Dupuytren 2, avenue Martin-Luther-King 87042 LIMOGES CEDEX T~I. 05.55.05.66.32/20 Fax 05.55.05.66.30
e-mail:
[email protected] Vice-pr~sident Gerard GAY CHU de Nancy/H6pitaux de Brabois Unit~ de Medecine Interne orientation digestive 54511 VAND(~UVRE CEDEX Tel. 03.83.15.43,66 Fax 03.83.15.40.12 e-maik
[email protected]
s Jean-Marc CANARD 96, bd du Montparnasse 75014 PARIS Tel. 01.43.21.51.31 Fax 01.40.47.69.81
a circulaire 591 du 17 ddcembre 2003 est sortie, bien s0r sans enveLsonti-op-~ fi---naanc~eavec des recommandations qui, pour certaines, ne pas basees sur des references scientifiques. Vous trouverez une ana-
e mail:
[email protected] Secrdtaire Gdndral Adjoint
lyse d~taillee de cette circulaire par B. Napoleon en debut de lettre.
J.-C. LETARD Polyclinique de Poitiers 1, rue de la Providence 86000 POITIERS T~I. 05.49.61.72.65 Fax 05.49.50.90.41
Lettre a Monsieur le Premier Ministre Cela nous a amene ~ ~crire une lettre a Monsieur le Premier Ministre qui a bien pris note de ce probl~me et vous trouverez ci-joint une seconde lettre I'informant, sur le fait que nous sommes devenus des nettoyeurs desinfecteurs plut6t que des endoscopistes. Tout I'argent passe dans des machines, des produits, des Iocaux de traitement des endoscopes, du personnel accessoire, aux d~pens de budget qui devrait ~tre consacr~ au renouvellement d'endoscopes de haut niveau pour detecter des lesions. En effet, I'endoscopie est I'arme absolue contre le cancer du colon et le seul examen permettant de diagnostiquer ~ un stade de d~but, des I~sions pr~-canc~reuses ou des cancers superficiels du tube digestif.
e-mail:
[email protected] 5ecrAtaire aux Affaires Internationales Thierry PONCHON
H6pital Edouard Herriot Place d'Arsonval 69437 LYON CEDEX 3 Tel. 04,72.11.01.46 Fax 04.72.11,01.47
e-mail:
[email protected] Tresorier Jean LAPUELLE
Clinique Saint Jean 20, route de Revel 31077 TOULOUSE CEDEX T~I. 05.61.54.91.97 Fax: 05.61.54.94.48
e-mail:
[email protected] Tr~sorier adjoint Pierre Adrien DALBIES 30, bd du President-J=Kennedy 34500 BEZIERS T~I. 04.67.31.79.89 Fax 04.67.31.79,51
e-mail:
[email protected] Membres du Conseil d'Administration
J.P. ARPURT, Avignon C, BOUSTIERE, Aubagne J. BOYER, Angers J. ESCOURROU, Toulouse M. GREFF, Saint-Laurentdu Var R. LAUGIER, Marseille J.C. LETARD, Poitiers 8. MARCHETTI, Marseille B, NAPOLEON, Lyon L. PALAZZO, Paris B. VEDRENNE, Mulhouse
Commissions 9 Communication
La lettre adressee a Monsieur le Premier Ministre peut ~tre adressde votre depute ~ I'Assemblee Nationale 75007 PARIS pour une question d'actualite et pour I'informer personnellement. IIs ne pourront pas dire qu'ils n'~taient pas au courant en cas de problemes. Les fiches d'informations ont et~ reactualisees en tenant compte de la ndcessit~ d'informer le patient du risque qu'il courait s'il ne realisait pas les investigations que nous leur conseillons. II y a egalement une attestation d'information qu'il est recommand~ de faire signer afin d'avoir au moins une preuve dcrite d'avoir fourni I'information. En ce qui concerne la CCAM0 I'ensemble de la profession travaille comme un seul h o m m e ce qui devrait ~tre toujours le cas et aurait du toujours ~tre le cas ~ savoir SFED, SNFGE, S Y N M A D ainsi que le CREGG pour la defense de la profession et de I'endoscopie en particulier.
J.M. CANARD
9 Epid~miologie et sante publique J. ESCOURROU - H6pital Rangueil
Jean-Marc CANARD Secr~taire G~n~ral
1, avenue Jean-Poulhes 31054 TOULOUSE CEDEX T~I. 05.61.32,27.63 Fax 05.61.32.21.76 e-mail :
[email protected]
9 Formation J. BOYER- CHU Angers 4, rue Larrey - 49033 ANGERS CFDEX 01 T~I. 02,41.35,34.07 Fax 02.41,35.53.86
e-mail: jeboyer@chu-angers,fr 9 Hygiene et s~curite B. NAPOLEON 35, rue Bataille - 69008 LYON Tel. 04.78.78.10.51 Fax 04,78.74,07.92
9 Analysede la circulaire591 du 17 d~cembre2003 . . . . . . . . . .
e-mail: bertrand.napoleon@libertysurf,fr 9 Recherche et d~veloppement
9 Lettre ouverte au PremierMinistre P. 130
T. PONCHON 9 Recommandations G. GAY 9 Imagerie et materiel J.C, LETARD 9 Site internet de la SFED : D. SAUTEREAU
P. 128
9 Lettre ouverte au D~put~, photocopieret ~ envoyer . . . . . . P. 131
9 Fichesd'inf0rmati0ns r~actualis~es2 0 0 4 . . . . . . . . . . . .
P. 132
9 Ech0-end0sc0pieen France en 2 0 0 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
P. 145
R~uni0ns0usI'~gidede la
P. 148
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Numero
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SFED . . .
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2004
]Lettre
de
la
SFED
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EVOLUTION DE LA DI~SINFECTION MANUELLE DES ENDOSCOPES DIGESTIFS EN FRANCE EN 2004 Bertrand
NAPOLI~ON,
PrEsident
de la Commission
L'apparition du nouveau variant de la maladie de Creutzfeld-Jacob et la crainte d'une ~pid~mie humaine non contr61ee (annee 1999) ont abouti a la publication en mars 2001 de la circulaire 138. Cette circulaire cadre concernait I'ensemble des procedures chirurgicales incluant I'endoscopie digestive. Elle d~terminait de grandes orientations pour la d~sinfection et la st&ilisation des instruments en fonction du materiel utilis~ et des risques relatifs des actes et des patients. Elle devait servir de base de travail ~ la r~vision de la circulaire 236 (datant de 1996) qui concernait u n i q u e m e n t la d~sinfection en endoscopie. Pour sa r~daction, la DGS/DH avait mandat~ le CTIN. La SFED par la voix de son president de I'epoque (T. Ponchon) avait soulign~ des la sortie de la circulaire 138 un certain nombre de probl~mes : - des incoh&ences scientifiques : acide peracetique consid~r~ comme p a r t i e l l e m e n t p r i o n i c i d e au contraire du glutaraldehyde alors que la position exactement inverse ~tait prise par I'OMS, absence d'argument scientifique en faveur d'un double nettoyage, d~finition arbitraire des actes ~ risques... - le risque d'avoir un effet nocif de i'acide peracetique sur les endoscopes - I'absence d'evaluation et de prise en charge financi&e sp~cifique pour I'endoscopie digestive du surcoat probable induit par ces mesures. En septembre 2001, une analyse tres d~taillee de la circulaire 138 ~tait effectuee (B. Marchetti, T. Ponchon et le CA de I'epoque). Elle aboutissait ~ la recommandation par la SFED de temporiser avant d'appliquer ces mesures. Parall~lement, depuis cette ~poque la SFED a r ~ g u l i & e m e n t sollicit~ la DGS, la DHOS et le minist&e pour demander une prise en charge financiere adapt~e. Parall~lement ~ nos demandes et prises de position, la SFED a participe, par I'interm~diaire de ses experts (B. Marchetti, R. Systchenko) et sous le contrble des diff~rents CA, ~ la redaction de la r~vision de la circulaire 236. Cette participation active a permis de limiter les consequences d'une circulaire 138 appliqu~e aveugl~ment (temps de nettoyage passe de 35 minutes ~ 10 + 5 minutes...). Cette position non ambigu~ (on accepte ces mesures sous r~serve de leur financement et de la confirmation ult~rieure de leur i n t & ~ t scientifique) ~tait la preuve faite aux autorit~s de notre bonne volonte. Quels sont depuis mars 2001 les nouveaux ~l~ments de r~flexion disponibles ?
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Hygiene
et S~curite
1) S c i e n t i f i q u e m e n t : I'incidence des cas de maladie de Creutzfeld-Jacob li~e au nouveau variant est en constante r~gression depuis 3 ans aussi bien en France (aucun cas d~clare en 2003) qu'en Grande-Bretagne. - A u c u n ~l~ment s c i e n t i f i q u e nouveau n'a ~t~ apporte concernant I'hypothetique effet prionicide de I'acide perac~tique ou I ' i n t & ~ t du double nettoyage ( l ' i n t & ~ t de ce dernier reste purement intuitif). - L'effet d~letere de I'APA s'est confirme, en particulier sur les endoscopes ayant p r e a l a b l e m e n t et~ d~sinfect~s avec du glutarald~hyde. II d~pend de la formulation du produit utilis~ (il y a plusieurs APA...) et d'autres facteurs pas toujours identifies. On peut consid&er au vu des trois ~tudes disponibles (Cclin Sud-Est, Cclin Sud-Ouest et SFED) que 10 ~ 20% des utilisateurs sont touches. Les societ~s d'endoscope ont d~, de ce fait, faire evoluer leurs produits pour les rendre moins sensibles ~ I'effet corrosif de I'APA. - Certains aspects positifs de I'APA restent d'actualit~ ainsi le produit protege mieux I'environnement et p r o b a b l e m e n t les utilisateurs (m~me si certaines -
i n t o l & a n c e s apparaissent). 2) F i n a n c i & e m e n t : - le surcoat est clairement identifi~ : temps global de
la procedure major~ de 7 minutes par rapport au glutarald~hyde avec un simple nettoyage, augmentation de 10 a 13 % du co0t de la d~sinfection en fonction du volume d'examens avec de surcroit, un co6t de I'acte qui a augmente, a procedure ~quivalente, d e 1 3 a 17 % entre1999 et 2002 ! - un plan pluriannuel d'accompagnement financier etait annonc~ dans la circulaire 138. II a et~ effectif en 2001, limit~ en 2002 et en 2003. II ne concernait que les ~tablissements de sante. II n'avait pas de destination specifique e t a essentiellement et~ utilis~ pour la r~fection des unites de st&ilisation des blocs op&atoires. Aucune mesure n'etait prise pour les professionnels exer~ant en cabinet (15 % des endoscopies en France). Finalement, aucun ~l~ment scientifique nouveau n'incitait ~ se precipiter ~ changer nos modes de desinfection m~me si cette ~volution gardait une certaine coh&ence globale. Le surco6t li~ aces mesures etait clairement ~tabli et n'avait ~t~ que partiellement finance. Et pourtant la circulaire 591 (r~vision
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I Lettre
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de la circulaire 236) est sortie, sans financement specifique compl~mentaire, le 17 decembre 2003. Quelle attitude peut-on conseiller face b cette circulaire ? Le double nettoyage devient incontournable. Cette mesure, d'utilite contestable, est supposee limiter le risque prion. Elle est sans impact sur les endoscopes mais a un impact certain sur le coot en personnel. Des temps minimum sont pr~vus pour chaque phase de nettoyage. IIs n'ont aucune base scientifique et sont susceptibles de limiter la diffusion de pompes qui peuvent s'av&er extr~mement efficaces en moins de temps. Si la mesure paraft possible a g~n~raliser rapidement, il faut maintenant obtenir une modulation du temps en fonction du mode de nettoyage utilis& Le passage a I'APA est recommande mais reste ~ adapter en fonction des conditions locales si I'on consid&e les termes de la circulaire : <<... il conviendra de substituer, des que possible...~. En I'absence d'enveloppe financi&e sp~cifique, la SFED conseille de temporiser :le passage ~ I'APA obligerait les professionnels ~ des investissements importants sur le secteur de la d~sinfection avec un impact probablement infime pour le
COURRIER
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patient (on peut rappeler qu'il n'a jamais ete decrit dans la litt~rature de cas de transmission d'infection par I'endoscopie quand une bonne procedure de nettoyage desinfection, comme decrite depuis la circulaire de 1996, etait utilisee). Cet investissement se ferait par ailleurs au detriment d'autres postes, en particulier du renouvellement du parc d'endoscopes, ~ une epoque oQ il est n~cessaire d'evoluer vers les dernieres generations d'endoscopes pour ameliorer la d~tection des tumeurs d~butantes du tube digestif. Dans le m~me temps il est indispensable que le coot de la d~sinfection soit chiffr~ et pris en compte dans les discussions actuelles sur la remun&ation des actes entre les soci~t~s savantes, les syndicats, les caisses et le gouvernement. II est egalement urgent que la DGS et la DHOS, qui n'ont pas souhait~ differer la publication de ces documents, influent sur le gouvernement pour que la prise en compte financiere du coQt de la desinfection soit effective en 2004. C'est cette demande qu'a reit&~e derni~rement et de mani~re officielle la SFED ~ ces deux organismes et au Minist~re.
DES LECTEURS
Ecrivez-nous: L e t t r e d e la S F E D -
J.-M. CANARD, 96, bd du Montparnasse, 75014 Paris www.sfed.org
Vos souhaits, vos critiques, vos encouragements seront publi~s.
Acta Endoscopica
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LETTRE OUVERTE AU PREMIER MINISTRE
Paris, le 12 mars 2004 Monsieur le Premier Ministre
Monsieur le Premier Ministre, Nous vous remercions de votre ecoute et de la reponse de Monsieur Ph. Drevin. Malheureusement elle ne suffit pas compte tenu de I'urgence. Savez-vous quel est le secret le mieux gard~ en m~decine : la coloscopie est I'arme absolue contre le cancer colo-rectal. C'est ainsi qu'un de nos coll~gues luxembourgeois a debut~ une conference sur la place de la coloscopie dans la prevention du cancer colo-rectal. Malgr~ tout, ce secret est connu d'un certain nombre de patients qui ont eu la malchance de perdre leur m&e, leur p&e, leur frere, leur soeur ou un enfant de ce cancer. Ceux-la savent qu'il est souhaitable d'envisager une coloscopie a partir de I'~ge de 50 ans, ou plus t6t ~ventuellement, afin de rechercher et d'enlever le polype avant qu'il ne donne un cancer. II y a aussi tous les patients qui ont eu personnellement un cancer du c61on et qui ont subi une ablation du colon droit ou gauche voire une amputation abdomino-p&ineale avec anus artificiel definitif a la peau ainsi que tous ceux qui ont deja eu une polypectomie et qui font I'objet d'une surveillance attentive de notre part. Le reste de la population est dans I'ignorance de ce risque. Au lieu de faire I'objet d'une attention particuli~re et d'une reconnaissance, I'endoscopie digestive fait I'objet d'un harc~lement textuel concernant les recommandations sur le nettoyage, la d~sinfection et la st&ilisation de tout le materiel d'endoscopie, m~me si, a ce jour, il n'y a eu aucun cas de transmission d'infection virale (h~patite B, hepatite C, sida) jamais d~crit dans les conditions de nettoyage, de d~sinfection, et de st~rilisation valid~es et recommand~es par la Soci~t~ Franc;aise d'Endoscopie Digestive. De plus, aucune de ces mesures n'est associ~e ~ une enveloppe financi&e. Actuellement le parc d'endoscopes fran~ais est dans un ~tat pr~occupant. 50 % des endoscopes ont plus de 5 ans. 18% sont encore des endoscopes a fibre optique et tousles investissements sont fairs sur du materiel de bas de gamme, alors qu'il conviendrait d'investir dans des vid~o-endoscopes de haute r~solution permettant de d~tecter des I~sions planes ~ la limite de la visibilitY, I~sions planes qui repr~sentent 36 % de tousles ad~nomes responsables de la formation de cancers colo-rectaux. La poursuite d'une politique de harcelement de I'endoscopie digestive et I'absence de budgetisation et de prise en compte de I'endoscopie digestive pourraient entra~ner un grave probl~me de sant~ publique car actuellement nous r~alisons plus de 900000 coloscopies qui permettent d'enlever plus de 600000 polypes par an et de diagnostiquer 38000 cancers colo-rectaux par an. Le nombre de cancers est en augmentation malgr~ le hombre de polypectomies realisees ce qui montre I'insuffisance du nombre de coloscopies realisees. Au XXl e si~cle, il est quand m~me regrettable, pour le moins, de presenter un cancer du colon alors qu'avec une coloscopie et une polypectomie, ce cancer peut ~tre ~vit~. Deux ~tudes scientifiques rapportent une mortalite nulle, sur quinze ann~es, chez les patients, porteurs d'une mutation liee au cancer du colon qui se soumettent regulierement a la coloscopie. Actuellement, la CCAM (nouvelle nomenclature) est discut~e ainsi que le co6t de la pratique. Malheureusement, I'endoscopie digestive, pour certains experts de la CNAMTS ou du minist&e ou de la DGS ou de la DHOS, est soi-disant surcotee. Nous craingnons que ces experts n'aient pas toutes les donn~es en mains, financieres et epidemiologiques et qu'en cas de poursuite de cette politique, un probl~me gravissime de sant~ publique puisse se presenter. L'endoscopie digestive n'a pas ~t~ prise en consideration comme elle le devrait dans le plan cancer que souhaite voir mis en place le President de la Republique et cela est regrettable. C'est la raison pour laquelle nous nous sommes permis de vous informer collectivement et ~ titre officiel car nous connaissons votre pragmatisme et votre connaissance du terrain. Je vous prie de croire, Monsieur le Premier Ministre, ~ I'assurance de notre respectueuse et profonde consideration. Docteur J.M. CANARD Secretaire Gen&al
Volume 34 - N ~ 2 - 2004
Professeur D. SAUTEREAU President
Docteur J.C. LETARD Secr~taire Adjoint
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Paris, le 12 mars 2004 Monsieur le DEpute AssemblEe Nationale 75007 PARIS
Madame, Monsieur le DEputE, Savez-vous quel est le secret le mieux gardE en mEdecine : la coloscopie est I'arme absolue contre le cancer colo-rectal. C'est ainsi qu'un de nos collegues luxembourgeois a dEbute une conference sur la place de la coloscopie dans la prevention du cancer colo-rectal. Malgre tout, ce secret est connu d'un certain nombre de patients qui ont eu la malchance de perdre leur mere, leur pEre, leur frere, leur saeur ou un enfant de ce cancer. Ceux-I~ savent qu'il est souhaitable d'envisager une coloscopie a partir de I'~ge de 50 ans, ou plus tot eventuellement, afin de rechercher et d'enlever le polype avant qu'il ne donne un cancer. II y a aussi tousles patients qui ont eu personnellement un cancer du colon et qui ont subi une ablation du colon droit ou gauche voire une amputation abdomino-pErinEale avec anus artificiel deftnitif a la peau ainsi que tous ceux qui ont deja eu une polypectomie et qui font I'objet d'une surveillance attentive de notre part. Le reste de la population est pour I'instant dans I'ignorance de ce risque. Au lieu de faire I'objet d'une attention particuliEre et d'une reconnaissance, I'endoscopie digestive fait I'objet d'un harcelement textuel concernant les recommandations sur le nettoyage, la dEsinfection et la stErilisation de tout le materiel d'endoscopie, mEme si, ~ ce jour, il n'y a eu aucun cas de transmission d'infection virale (hepatite B, hepatite C, sida) jamais dEcrit dans les conditions de nettoyage, de desinfection, et de sterilisation validEes et recommandees par la SociEtE Fran(;aise d'Endoscopie Digestive. Surtout, aucune de ces mesures n'est associEe a une enveloppe financiEre. Actuellement le parc d'endoscopes fran~jais est dans un etat prEoccupant. 50 % des endoscopes ont plus de 5 ans. 18 % sont encore des endoscopes a fibre optique et tousles investissements sont faits sur du materiel de bas de gamme, alors qu'il conviendrait d'investir dans des vidEo-endoscopes de haute resolution permettant de detecter des lesions planes a la limite de la visibilitE, lesions planes qui representent 36 % de tousles adEnomes responsables de la formation de cancers colo-rectaux. La poursuite d'une politique de harcelement de I'endoscopie digestive et I'absence de budgetisation et de prise en compte de I'endoscopie digestive pourraient entra?ner un grave probleme de santE publique car actuellement nous rEalisons plus de 900 000 coloscopies qui permettent d'enlever plus de 600 000 polypes par an ainsi que le diagnostic de 38 000 cancers colo-rectaux avec toujours 16 000 morts par an. Le nombre de cancers est en augmentation malgrE le nombre de polypectomies rEalisEes ce qui montre I'insuffisance du nombre de coloscopies rEalisees. Au XXl e siEcle, il est quand mEme regrettable pour le moins de presenter un cancer du colon alors qu'avec une coloscopie et une polypectomie, ce cancer peut Etre evitE. Deux Etudes scientifiques rapportent une mortalitE nulle, sur quinze annees, chez les patients, porteurs d'une mutation liEe au cancer du colon qui se soumettent rEguliErement a la coloscopie. Actuellement, la CCAM (nouvelle nomenclature) est discutee ainsi que le coot de la pratique. Malheureusement, I'endoscopie digestive, pour certains experts de la CNAMTS ou du Ministere ou de la DGS ou de la DHOS, est soi-disant surcotEe. Nous craignons que ces experts n'aient pas toutes les donnEes en mains financieres et Epidemiologiques et qu'en cas de poursuite de cette politique, un probleme gravissime de santE publique puisse se presenter. L'endoscopie digestive n'a pas etE prise en consideration comme elle le devrait dans le plan cancer et cela est regrettable. Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur le DEputE, a I'assurance de notre respectueuse et profonde consideration. Docteur ............................................................ Tampon ............................................................
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Lettre
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INFORMATIONS
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MEDICALES
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AVANT REALISATION
D'UNE
COLOSCOPIE
Madame, Monsieur,
La coloscopie est une exploration visuelle, qui sert fi mettre en dvidence des anomalies du c61on. Elle est utile votre mddecin pour ddterminer rorigine de vos sympt6mes ou pour ddpister des ldsions prd-cancdreuses. Afin que vous soyez clairement informal(e) du ddroulement de cet acte mddical, nous vous demandons de life attentivement ce document d'information. Le mddecin est 7t votre disposition pour vous exposer, en compldment, toute autre prdcision que vous souhaiteriez. POURQUOI
CHOISIR LA COLOSCOPIE
?
C'est actuellement l'examen de rdfdrence pour mettre en 6vidence d'dventuelles anomalies du c61on. Elle permet de les biopsier (pr61~vement d'un fragment de tissu pour rdtudier au microscope) ou de les enlever (polypes...) lorsque cela est ndcessaire. Dans certains cas, l'examen peut &tre incomplet. Un examen radiologique de l'intestin pourra alors 6tre dcmandd pour visualiser la totalitd du c61on. M~me si l'examen est complet, de petites ldsions peuvent parfois &tre mdconnues, en particulier si la prdparation n'est pas paffaite. Par ailleurs, l'ablation de polypes (ou de tumeurs) ne prdvient pas une dventuelle rdcidive. De nouvelles coloscopies pourront donc s'avdrer ndcessaires. En raison de ses performances indgal6es pour ddtecter certaines anomalies du c61on et en raison de ses possibilitds thdrapeutiques (ablation des polypes...), la coloscopie ne peut pas ~tre remplacde, en l'dtat actuel des connaissances, par un autre examen. Lorsqu'il est ndcessaire de la pratiquer, la non rdalisation de la coloscopie peut avoir des consdquences pr6judiciables sur votre santd en diffdrant, ou en m6connaissant, un diagnostic potentiellement grave (polype, cancer). COMMENT
ENLEVE-T-ON LES POLYPES ?
Les polypes ont souvent la forme de champignons. Certains peuvent se transformer en cancer. Lorsque leur taille et leur implantation sur la paroi intestinale le permettent, les polypes peuvent 6tre enlevds lors d'une coloscopie. On utilise le plus souvent un bistouri 61ectrique, qui permet de les sectionner et de les coaguler. Dans certains cas, les polypes ressemblent plus h u n tapis : on peut alors les sectionner, aprbs les avoir soulevds, en injectant du liquide stdrile sous leur base d'implantation, ou les ddtruire avec une coagulation au plasma Argon. Parfois, il sera ndcessaire de faire une nouvelle coloscopie pour compldter le traitement ou apr6s avoir discutd des alternatives thdrapeutiques(chirurgie...). COMMENT
SE PREPARER
P O U R IrA C O L O S C O P I E
?
Le c61on doit ~tre parfaitement propre, pour permettre un examen prdcis et rdaliser les gestes th6rapeutiques utiles. Pour cela, vous devez effectuer une prdparation soigneuse de votre intestin avant l'examen. Veuillez suivre ?a la lettre les instructions qui vous seront donndes pour cette prdparation. Aucun repas ne doit ~trc absorb6 durant les 6 heures prdcddant l'examen. I1 est ndcessaire de ne pas fumer (la cigarette augmente la sdcrdtion gastrique qui peut compliquer l'anesthdsie). Malgrd des consignes bien suivies, la prdparation peut parfois s'avdrer insuffisante et faire renoncer ~t la poursuite de l'examen. Celui-ci pourra alors ~tre reprogrammd ou compldt6 par un cxamen radiologique. Si vous devez prendre des mddicaments, leurs effets peuvent ~tre modifids par le lavage intestinal. Ceci concerne dgalement la pilule contraceptive. Veuillez donc signaler au mddecin tousles mddicaments que vous prenez,
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Lettre
COMMENT
VA S E D E R O U L E R
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VOTRE COLOSCOPIE
F~vrier
200z
?
L'examen utilise un appareil souple appeld endoscope qui sera introduit par l'anus. Pendant l'examen, de l'air sera insuffi~ pour d~plisser les parois. Une sensation de ballonnement et la ndcessit6 d'dliminer des gaz pourra en rdsulter h l'issue de l'examen. D'Eventuels prE16vements seront rEalisds en cours d'examen si votre mfidecin le juge nEcessaire. Pour amdliorer la tolerance de l'examen, une anesthEsie g~nErale est souvent proposEe et programmEe. I1 est de la competence du mEdecin anesthEsiste-rEanimateur de rdpondre ~t vos questions relatives ~t sa spEcialitE. Entre chaque patient et suivant la rdglementation en vigueur, l'endoscope est dfisinfect6 et les accessoires utilis6s sont, soit ddtruits comme les pinces ~ biopsie ou les aiguilles (matEriel ~ usage unique), soit st~rilisds. Ces procedures font rEfErence pour prdvenir d'Eventuelles transmissions d'infections. II peut vous ~tre demand6 de rester hospitalis~ dans les suites de l'examen pour surveillance ou en cas de complication. QUELLES COMPLICATIONS PEUVENT SURVENIR PENDANT OU APRES L'EXAMEN ? Outre les complications propres ~ l'anesthEsie, tout acte medical, exploration, intervention sur le corps humain, m~me conduit dans des conditions de comp6tcnce ct de sdcuritE conformcs aux donndes actuelles de la science et de la rEglementation en vigueur, rec~le un risque de complication. Les complications de la coloscopie sont rares: - La perforation de la paroi intestinale peut rendre une operation nEcessaire (avec ses propres risques). L'hEmorragie peut exceptionnellement nEcessiter une intervention chirurgicale et/ou une transfusion de sang ou de ddriv~s sanguins. D'autres complications sont possibles mais exceptionnelles, telles que des troubles cardio-vasculaires et respiratoires ou des infections. Dans les conditions de nettoyage, dEsinfection et stErilisation validEes et recommandEes par la SociEt6 Franqaise d'Endoscopie Digestive, aucun cas de transmission d'infections virales (hEpatite B, hEpatite C, SIDA...) n ' a jamais dtd dEcrit. Certaines de ces complications peuvent ~tre favorisEes par vos antecedents mddico-chirurgicaux ou par la prise de certains traitements. I1 sera important de bien donner l'ensemble de ces informations h votre mEdecin avant l'examen. Toutes ces complications apparaissent le plus souvent lors de l'endoscopie, mais peuvent Egalement se rEvEler quelques jours aprEs l'examen (douleurs abdominales, sang rouge dans les selles et/ou selles noires, fiEvre, frissons...), ll est alors tr~s important de contacter immEdiatement le m6decin et/ou l'anesth~siste qui se sont occup~s de vous au numEro de tElEphone suivant : ................... En cas d'impossibilit6 de prendre contact avec eux, il faut prendre contact trEs rapidement avec votre mEdecin traitant ou, en cas de doute, composer le num~ro tE1dphonique 15. -
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Fdvrier
2004
INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE GASTROSCOPIE DIAGNOSTIQUE
Madame, Monsieur,
La gastroscopie est une exploration visuelle, qui sert ?a mettre en 6vidence des anomalies de l'oesophage, de l'estomac et du duod6num. Elle est utile h votre m6decin, pour d6terminer l'origine de vos sympt6mes. Afin que vous soyez clairement inform6 (e) du d6roulement de cet acte m6dical, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Le m6decin est h votre disposition pour vous exposer, en compl6ment, toute autre pr6cision que vous souhaiteriez.
POURQUOI
CHOISIR LA GASTROSCOPIE
?
C'est actuellement l'examen de r6f6rence pour explorer l%esophage, l'estomac et le duod6num. Elle permet de mettre en 6vidence d'6ventuelles anomalies et de faire des biopsies (pr616vement d'un fragment de tissu pour l'6tudier au microscope). En raison de ses performances in6gal6es pour mettre en 6vidence des anomalies oesophagiennes, gastriques ou duod6nales, la gastroscopie ne peut pas 6tre remplac6e, en l'6tat actuel des connaissances, par un autre examen. Lorsqu'il est n6cessaire de la pratiquer, la non r6alisation de la gastroscopie peut avoir des cons6quences pr6judiciables sur votre sant6 en diff6rant ou en m6connaissant un diagnostic potentiellement grave (ulc6re, cancer).
C O M M E N T SE P R E P A R E R P O U R LA G A S T R O S C O P I E ? Durant les 6 heures pr6c6dant l'examen, il faut ~tre ?ajeun strict (sans boire, ni manger) sauf avis contraire du m6decin qui r6alisera votre examen. I1 est n6cessaire de ne pas fumer (la cigarette augmente la s6cr6tion gastrique qui peut compliquer l'anesth6sie).
COMMENT
VA S E D E R O U L E R
VOTRE GASTROSCOPIE
?
L'examen utilise un appareil souple et fin appel6 endoscope qui est introduit par la bouche ou par le nez, parfois aprOs une anesth6sie locale. Le plus souvent, vous ~tes install6(e) couch6(e) sur le c6t6 gauche, L'examen n'est pas douloureux. Vous n'&es pas g~n6(e) pour respirer car l'endoscope ne va pas dans les poumons. En revanche il faut maintenir une respiration bien r6gulibre durant toute la dur6e de l'examen afin de contr61er d'6ventuelles naus6es. Par ailleurs, vous devez 6viter d'avaler votre salive, en la laissant s'6couler h l'ext6rieur de votre bouche sur une protection. Pendant l'examen, de l'air est insuffl6 pour d6plisser les parois et peut vous occasionner des renvois d'air. D'6ventuels pr61~vements sont r6alis6s si votre m6decin le juge n6cessaire. Entre chaque patient et suivant la r6glementation en vigueur, l'endoscope est d6sinfect6 et les accessoires utilis6s sont, soit d6truits comme les pinces h biopsie ou les aiguilles (mat6riel ~, usage unique), soit st6rilis6s. Ces proc6dures font rff6rence pour pr6venir d'6ventuelles transmissions d'infections. Pour am61iorer la tol6rance de l'examen, une anesth6sie g6n6rale peut ~tre programm6e. I1 est alors de la comp6tence du m6decin anesth6siste-r6animateur de r6pondre ~t vos questions relatives h sa sp6cialit6.
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QUELLES COMPI,ICATIONS PEUVENT SURVENIR P E N D A N T OU A P R E S L ' E X A M E N ? Outre les complications propres 5 l'anesth4sie, tout acte m6dical, exploration, intervention sur le corps humain, mSme conduit dans des conditions de comp6tence et de s6curit6 conformes aux donn6es actuelles de la science et de la r6glementation en vigueur, rec$1e un risque de complication. Les complications de la gastroscopie sont exceptionnelles. Ce sont en particulier: la perforation, l'h6morragie, les troubles cardio-vasculaires et respiratoires, et l'infection. Dans les conditions de nettoyage, d6sinfection et st6rilisation valid6es et recommand6es par la Soci6t6 Fran~aise d'Endoscopie Digestive, aucun cas de transmission d'infections virales (h6patite B, h6patite C, SIDA...) n'a jamais 6t6 d6crit. Les complications peuvent n6cessiter une hospitalisation. Elles peuvent ~tre favoris6es par vos ant6c6dents m6dico-chirurgicaux ou par la prise de certains traitements. I1 sera important de bien donner l'ensemble de ces informations ~t votre mddecin avant l'examen. Toutes ces complications apparaissent le plus souvent lors de rendoscopie, mais peuvent 6galement se r6v61er quelques jours apr6s l'examen (douleurs abdominales et du thorax, vomissements, sang rouge dans les selles et/ou selles noires, toux, fi6vre, frissons...). I1 est alors tr6s important de contacter imm6diatement le m6decin et/ou l'anesth6siste qui se sont occup6s de vous au num6ro de t61dphone suivant : ............................... En cas d'impossibilit6 de les joindre, il faut prendre contact tr~s rapidement avec votre m6decin traitant, ou en cas de doute, composer le num6ro t616phonique 15.
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INFORMATIONS AVANT REALISATION
D'UNE
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MEDICALES
GASTROSCOPIE
THERAPEUTIQUE
Madame, Monsieur,
La gastroscopie thErapeutique sert ~t traiter des lesions ou des anomalies de l'eesophage, de l'estomac ou du duodenum. Afin que vous soyez clairement informd(e) du dEroulement de cet acte medical, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'intbrmation. Le mEdecin est ~ votre disposition pour vous exposer, en complEment, toute autre precision que vous souhaiteriez.
POURQUOI
CHOISIR
LA GASTROSCOPIE
THERAPEUTIQUE
?
C'est actuellement l'examen de rEfErence pour traiter certaines 16sions de l'~esophage, de l'estomac et du duodEnum. Lorsqu'il y a de bonnes raisons de le pratiquer, la balance entre les risques et les avantages de ce geste par rapport ~ d'autres traitements est trEs en faveur de sa rEalisation. Dans cctte situation, la non rEalisation de la gastroscopie thErapeutique peut avoir des consequences prEjudiciables sur votre sant6.
COMMENT
SE PREPARER
POUR LA GASTROSCOPIE
THERAPEUTIQUE
?
Durant les 6 heures prEcEdant l'examen il faut ~tre ~ jeun strict (sans boire, ni manger) sauf avis contraire du mddecin qui rEalisera votre examen. I1 est nEcessaire de ne pas fumer (la cigarette augmente la sEcrEtion gastrique qui peut compliquer l'anesthEsie).
COMMENT
VA S E D E R O U L E R
VOTRE
GASTROSCOPIE
THERAPEUTIQUE
?
L'examen utilise un appareil souple et fin appelE endoscope qui est introduit par la bouche ou par le nez, parfois aprEs une anesthEsie locale. Le plus souvent, vous 6tes installE(e) couchd(c) sur le c6t6 gauche. Vous n'~tes pas g~nE(e) pour respirer car l'endoscope ne va pas clans les poumons. En revanche il faut maintenir une respiration bien rEguli~re durant toute la durEe de l'examen afin de contrEler d'Eventuelles nausEes. Par ailleurs, vous devez 6viter d'avaler votre salive, en la laissant s'dcouler ~ l'extErieur de votre bouche sur une protection. Pendant l'examen, de l'air est insuffi6 pour ddplisser les parois et peut vous occasionner des renvois d'air. D'dventuels prE16vements sont rdalisEs si votre mEdecin le juge nEcessaire. Pour amEliorer la tolerance de l'examen, une anesthdsie gdndrale est souvent proposEe et programmEe. II est alors de la competence du mEdecin anesthdsiste-rEanimateur de rEpondre ~ vos questions relatives ~ sa spdcialitE. Entre chaque patient et suivant la rdglementation en vigueur, rendoscope est dEsinfectd et les accessoires utilisEs sont, soit dEtruits comme les pinces ?t biopsie ou les aiguilles (matEriel a usage unique), soit stErilisEs. Ces procedures font rEfErence pour prEvenir d'Eventuelles transmissions d'infections. II peut vous &re demand6 de rester hospitalisd(e) dans les suites de l'examen pour surveillance ou en cas de complication.
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QUELLES COMPLICATIONS PEUVENT SURVENIR PENDANT OU APRilS L'EXAMEN ? Outre les complications propres h l'anesth6sie, tout acte m6dical, exploration, intervention sur le corps humain, m~me conduit dans des conditions de comp6tence et de sdcurit6 conformes aux donndes actuelles de la science et de la r6glementation en vigueur, recele un risque de complication. Les complications de la gastroscopie sont exceptionnelles. Ce sont en particulier: la perforation, l'h6morragie, les troubles cardio-vasculaires et respiratoires, et l'infection. Dans les conditions de nettoyage, d6sinfection et stdrilisation valid6es et recommand6es par la Socidt6 Frangaise d'Endoscopie Digestive, aucun cas de transmission d'infections virales (h6patite B, h6patite C, SIDA...) n'a jamais 6t6 d6crit. Les complications peuvent nfcessiter une hospitalisation. Elles peuvent &re favorisdes par vos ant6c6dents mddico-chirurgicaux ou par la prise de certains traitements. I1 sera important de bien donner l'ensemble de ces informations h votre m6decin avant l'examen. Toutes ces complications apparaissent le plus souvent lors de l'endoscopie, mais peuvent 6galement se r6v61er quelques jours apr6s l'examen (douleurs abdominales et du thorax, vomissements, sang rouge darts les selles et/ou selles noires, toux, fi~vre, frissons...). I1 est alors tres important de contacter imm6diatement le m6decin et/ou l'anesth6siste qui se sont occup6s de vous au num6ro de t616phone suivant : ............................... En cas d'impossibilit6 de les joindre, il faut prendre contact tres rapidement avec votre m6decin traitant, ou en cas de doute, composer le num6ro t616phonique 15.
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INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION
D'UN CATHETERISME BILIO-PANCREATIQUE
Madame, Monsieur,
Le cath6t6risme endoscopique bilio-pancr6atique est un examen combinant une exploration visuelle et une exploration radiologique. I1 sert ~ mettre en 6vidence des anomalies des voies biliaires et/ou du pancr6as, ll peut ~tre utile pour d6terminer rorigine de vos troubles et peut dans certains cas permettre leur traitement. Afin que vous soyez clairement inform6(e) du d6roulement de cet acte m6dical, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Le m6decin est ?~votre disposition pour vous exposer, en compl6ment, toute autre pr6cision que vous souhaiteriez. POURQUOI PRATIQUER UN CATHETERISME ENDOSCOPIQUE BILIO-PANCREATIQUE
?
Cet examen est employ6 en fonction des circonstances, quand les autres examens sont insuffisants pour conclure sur la cause de troubles d'origine bilio-pancrfiatique. II peut montrer des calculs, un r~tr~cissement tumoral ou inflammatoire, ou d'autres maladies plus rares des voies biliaires ou pancr6atiques. II est 6galement utilis6 pour traiter certaines de ces maladies, en alternative ou en association avec la chirurgie. Lorsqu'il est ndcessaire de le pratiquer, la non r6alisation du cath6t6risme bilio-pancr6atique peut avoir des consdquences prdjudiciables sur votre sant6 (pancr6atite, infections...). COMMENT SE PREPARER POUR LE CATHETERISME BILIO-PANCREATIQUE
?
Durant les 6 heures pr~c6dant l'examen, il faut ~tre ?ajeun strict (sans boire, ni manger) sauf avis contraire du m6decin qui r6alisera votre examen. I1 est n6cessaire de ne pas ruiner (la cigarette augmente la s6cr6tion gastrique qui peut compliquer l'anesth6sie). COMMENT REALISE-T-ON LE CATHETERISME ENDOSCOPIQUE BILIO-PANCREATIQUE
?
Les voies biliaires et pancr6atiques se drainent dans la partie initiale de l'intestin (duod6num), h travers un sphincter, puis par un orifice appel6 papille. L'examen utilise un appareil souple appeld endoscope qui est gliss6 par la bouche jusque dans le duoddnum. Le cath6t6risme diagnostique consiste h introduire dans la papille h pro'tit du duod6num un cath6ter pour injecter les voies biliaires et/ou pancr6atiques avec du produit de contraste. Des radiographies sont alors r6alisdes avec un appareil h rayons X. La dose d'exposition aux rayons pendant l'cxamen correspond h celle d'une exposition naturelle au soleil pendant environ une semaine 5 un mois. Une protection sp6cifique sera faite chez les femmes enceintes et les enfants. A la suite de ces radiographies et pendant la m6me s6ance, un traitement pourra 6tre effectu& La premiere phase du traitement consiste le plus souvent h scctionner le sphincter (sphinct6rotomie endoscopique) h l'aide d'un bistouri 61ectrique. En cas de calculs, leur extraction peut ~tre r6alis6e "~l'aide d'un panier ou d'un ballon, 6ventuellement en les fragmentant au pr6alable. En cas de r6tr6cissement, celui-ci peut ~tre dilat6 par un ballonnet ou une bougie, un drain (proth~se) d6finitif ou temporaire peut ~trc mis en place h travers ce rdtr6cissement. D'6ventuels prdl6vements seront r~alis6s en cours d'examen si votre m6decin le juge ndcessaire. Parfois il sera n6cessaire de r6p6ter la proc6dure pour compldter le traitement apr6s avoir discut6 des possibilit6s th6rapeutiques.
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Pour am61iorer la toldrance de l'examen, une anesth6sie g6n6rale est souvent programm6e. II est de la comp6tence du m6deein anesth6siste-r6animateur de r6pondre a vos questions relatives h sa sp6cialit6. Entre chaque patient et suivant la r6glementation en vigueur, l'endoscope est d6sinfect6 et les accessoires utilisds sont, soit d6truits comme les pinces h biopsie (mat6riel ~t usage unique), soit st6rilis6s. Ces proc6dures font r6f6rence pour pr6venir d'dventuelles transmissions d'infections. Habituellement, cet examen a lieu dans le cadre d'une hospitalisation. QUEI,LES SONT LES COMPLICATIONS POUVANT SURVENIR PENDANT OU APRES I,'EXAMEN ? Outre les complications propres h l'anesth6sie, tout acte m6dical, exploration, intervention sur le corps humain, m~me conduit darts des conditions de comp6tence et de s6curit6 conformes aux donn6es actuelles de la science et de la r6glementation en vigueur, rec~le un risque de complication. Les complications du cath6t6risme diagnostique sont rares quand seules des radiographies sont r6alis6es. II s'agit d'une inflammation aigu~ du pancr6as (pancr6atite aigu~), d'une perforation ou d'une infection des voies biliaires ou de la v6sicule biliaire. Les complications de la sphinctdrotomie endoscopique et des traitements associ6s sont plus frdquentes: pancr6atite aigu~, infection des voies biliaires ou de la v6sicule biliaire, perforation de la paroi digestive, h6morragie digestive. D'autres complications sont exceptionnelles telles que les troubles eardio-vasculaires ou respiratoircs. Darts les conditions de nettoyage, d6sinfection et stGrilisation valid6es et recommand6es par la Soci6t6 Frangaise d'Endoscopie Digestive, aucun cas de transmission d'infeetions virales (h6patite B, h@atite C, SIDA...) n'a jamais ~t6 d6crit. Certaines de ces complications peuvent ~tre favoris6es par vos ant6c6dents m6dico-chirurgicaux ou par la prise de certains traitements. I1 sera important de bien donner l'ensemble de ces informations ~ votre m6decin avant l'examen. Toutes ces complications peuvcnt n6cessiter une prolongation de l'hospitalisation et rendre une op6ration n6cessaire (avec ses propres risques). L'h6morragie peut conduire h pratiquer des transfusions de sang ou de d6riv6s sanguins. Toutes ces complications apparaissent le plus souvent lors de l'endoscopie, mais peuvent 6galemeut se r6v61er quelques jours apr~s l'examen (douleurs abdominales, sang rouge darts les selles et/ou selles noires, fi&vre, frissons...). I1 est alors tr~s important de contaeter imm6diatement le mGdecin et/ou l'anesth6siste qui se sont occupgs de vous au num6ro de t61@hone suivant : ................... En cas d'impossibilit6 de les joindre, il faut prendre contact tr~s rapidement avec votre m6decin traitant ou en cas de doute, composer le num~ro t616phonique 15.
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Endr)scopica
Vohtme
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INFORMATIONS
MEDICALES
AVANT REALISATION D'UNE E C H O - E N D O S C O P I E
Madame, Monsieur,
L'6cho-endoscopie est une exploration qui combine une approche 6chographique et une approche endoscopique. Une sonde d'6chographie est ainsi amen6e ~t l'aide d'un endoscope ~ proximit6 de l'organe ~ 6tudier. Elle sert ~ rechercher ou h explorer certaines anomalies du tube digestif ou des organes dc voisinage. Afin que vous soyez clairement inform6(e) du d6roulement de cet acte m6dical, nous vous demandons de life attentivement ce document d'information. Le m6decin est a votre disposition pour vous exposer, en compl6merit, toute autre pr6cision que vous souhaiteriez.
POURQUOI C H O I S I R L ' E C H O - E N D O S C O P I E
?
Elle permet d'obtenir des informations qui ne peuvent pas ~tre apportSes par les autres explorations. Ses performances sont in6gal6es pour visualiser des anomalies de petite taille. Elle sera principalement utile pour diagnostiquer certaines tumeurs et/ou pour en d6terminer l'extension et pour mettre en 6vidence certaines maladies b6nignes (calcul, pancr6atite...). Dans certains cas, elle peut permettre de r6aliser des pr616vements de fragments de tissu ~ 6tudier au microscope. En raison de ses performances in6gal6es l'6cho-endoscopie ne peut pas Otre remplac6e, en l'6tat actuel des connaissances, par un autre examen. Lorsqu'il est n6cessaire de la pratiquer, la non r6alisation de l'6choendoscopie peut avoir des cons6quences pr6judiciables sur votre sant6.
COMMENT
SE PREPARER
POUR L'ECHO-ENDOSCOPIE
?
Durant les 6 heures pr6c6dant l'examen il faut ~tre h jeun strict (sans boire, ni manger) sauf avis contraire du m6decin qui r~alisera votre examen, ll est n6cessaire de ne pas ruiner (la cigarette augmente la s6cr6tion gastrique qui peut eomptiquer l'anesth6sie).
COMMENT
VA SE D E R O U L E R
VOTRE ECHO-ENDOSCOPIE
?
L'examen utilise un appareil souple appel6 6cho-endoscope qui est introduit par la boucbe et descendu dans le tube digestifjusqu'~ visualiser le ou les organes h explorer. Le plus souvent, vous ~tes install6(e) eouch6(e) sur le c6t6 gauche. L'examen n'est pas douloureux. Vous n'~tes pas g~n6(e) pour respirer car l'endoscope ne va pas clans les poumons. D'~ventuels pr61~vements sont r~alis6s si votre m6decin le juge n6cessaire. Pour am61iorer la tol6rance de l'examen, une anesth6sie g6n6rale est souvent propos6e et programm6e. 11 est alors de la comp6tence du m6decin anesth6siste-r6animateur de r6pondre ~t vos questions relatives h sa sp6cialit& Entre chaque patient et suivant la r6glementation en vigueur, l'6cho-endoscope est d6sinfect6 et les accessoires utilis6s sont, soit d6truits comme les aiguilles (mat6riel h usage unique), soit st6rilis6s. Ces proc6dures font r6f6rence pour pr6venir d'6ventuelles transmissions d'infections. I1 peut vous fitre demand6 de rester hospitalis6(e) pour surveillance dans les suites de l'examen en particulier en cas de pr616vement ou de complication.
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MEDICALES D'UNE
ENTEROSCOPIE
Madame, Monsieur, L'ent6roscopie est une exploration visuelle qui sert h mettre en Evidence des anomalies de l'intestin grille. Afin que vous soyez clairement informE(e) du dEroulement de cet acte medical, nous vous demandons de life attentivement ce document d'information. Le mEdecin est ~ votre disposition pour vous exposer, en complement, toute autre precision que vous souhaiteriez.
POURQUOI
CHOISIR
L'ENTEROSCOPIE
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C'est actuellement l'examen endoscopique de rEfErence pour explorer l'intestin gr~le. Par rapport aux autres examens morphologiques disponibles (scanner, transit du gr~le, capsule), elle autorise des biopsies (prEl6vement d'un fragment de tissu pour l'6tudier au microscope) et/ou elle permet d'enlever ou coaguler certaines lesions (polypes, angiomes). L'ablation de polype (ou de tumeur) ou la destruction d'angiomes ne prEvient pas une Eventuelle rEcidive. De nouvelles entEroscopies pourront donc s'avErer nEcessaires. En raison de ses possibilit6s thErapeutiques, l'ent6roscopie ne peut pas ~tre remplacEe, en l'6tat actuel des connaissances, par un autre examen. Lorsqu'il est nEcessaire de la pratiquer, la non rEalisation de l'entEroscopie peut avoir des consequences pr6judiciables sur votre sant6.
COMMENT
SE PREPARER
POUR L'ENTEROSCOP!
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Durant les 6 heures prEcEdant l'examen, il faut ~tre ?~jeun strict (sans boire, ni manger) sauf avis eontraire du mEdecin qui rEalisera votre examen. I1 est nEcessaire de ne pas fumer (la cigarette augmente la sEcr6tion gastrique qui peut compliquer l'anesth6sie). L'intestin gr~le doit ~tre parfaitement propre pour permettre un examen precis et rEaliser les gestes thErapeutiques utiles. En fonction de la technique d'exploration, il est parfois n6cessaire de recourir h la prise d'une purge avant l'examen. Veuillez suivre h la lettre les instructions qui vous seront donnEes pour cette prEparation. Si vous devez prendre des medicaments, leurs effets peuvent &tre modifi6s par la purge. Ceci concerne Egalement la pilule contraceptive. Veuillez donc signaler au m6decin tousles medicaments que vous prenez.
COMMENT
VA S E D E R O U I , E R
VOTRE ENTEROSCOPIE
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L'examen utilise un appareil souple appel6 endoscope qui sera introduit, selon le but recherch6, par la bouche et/ou par l'anus. Dans certaines conditions techniques et dans le but de faciliter la progression, un tube plastique appel6 sur-tube peut ~tre gliss6 sur l'appareil souple. Pendant ]'examen, de l'air sera insuffi6 pour dEplisser les parois de l'intestin. Une sensation de ballonnement et la nEcessit6 d'Eliminer des gaz pourra en rEsulter ~t votre rEveil. D'Eventuels prEl~vements seront rEalisEs en cours d'examen, si le mEdecin le juge n6cessaire. L'intestin gr~le est un organe long et, de ce fait, difficile ~ explorer. La durEe moyenne de l'examen est de 45 minutes pour une entEroscopie jEjunale seule. Elle est de 90 minutes pour une entEroscopie complete, jEjunale et ilEale. Pour am61iorer la tolerance de l'examen, une anesthEsie gEn6rale est souvent proposEe et programmEe. Il est de la comp6tence du mEdecin anesthEsiste-rEanimateur de r6pondre ~avos questions relatives ~ sa spEcialit6.
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Entre chaque patient et suivant la r6glementation en vigueur, l'endoscope est d6sinfect6 et les accessoires utilis6s sont, soit d6truits comme les pinces h biopsie ou les aiguilles (mat6riel ~ usage unique), soit st6rilis6s. Ces proc6dures font r6f6rence pour pr6venir d'6ventuelles transmissions d'infections. 11 pourra vous ~tre demand6 de rester hospitalis6 dans les suites de l'examen pour surveillance ou en cas de complication.
QUELLES COMPLICATIONS PEUVENT SURVENIR PENDANT OU APRES L'EXAMEN ? Outre les complications propres ~t l'anesth6sie, tout acte m6dical, exploration, intervention sur le corps humain, m6me conduit darts des conditions de comp6tence et de s6curit6 conformes aux donn6es actuelles de la science et de la r6glementation en vigueur, rec~le un risque de complication. Les complications de l'ent6roscopie sont rares : La perforation de la paroi intestinale peut rendre une op6ration n6cessaire (avec ses propres risques) ; L'h6matome ou collection de sang darts le m6sent6re ou enveloppe de l'intestin peut rendre une opdration n6cessaire (avec ses propres risques) ; L'h6morragie peut exceptionnellement n6cessiter une intervention chirurgicale et/ou une transfusion de sang ou de d6riv6s sanguins. D'autres complications sont possibles mais exceptionnelles telles que des traumatismes du larynx, des troubles cardio-vasculaires, respiratoires ou des infections. Dans les conditions de nettoyage, d6sinfection et st6rilisation valid6es et recommand6es par la Soci6t6 Franqaise d'Endoscopie Digestive, aucun cas de transmission d'infections virales (h6patite B, h6patite C, SIDA...) n ' a jamais 6t6 d6crit. Certaines de ces complications peuvent ~tre favorisdes par vos ant6c6dents m6dico-chirurgicaux ou par la prise de certains traitements. I1 sera important de bien donner l'ensemble de ces infbrmations h votre m6decin avant l'examen. Toutes ces complications apparaissent le plus souvent lors de l'endoscopie, mais peuvent parfois se r6v61er quelques jours apr~s l'examen (violentes douleurs abdominales, sang rouge darts les selles et/ou selles noires, douleurs de la gorge, fi6vre, ffissons ...). I1 est alors tr6s important de contacter imm6diatement le mddecin et/ou l'anesth6sie qui se sont occup6s de vous au num6ro de t616phone suivant : . . . . . . . . . . . . . . . . . . En cas d'impossibilit6 de prendre contact avec eux, il faut prendre contact tr6s rapidemcnt avec votrc m6decin traitant, ou en cas de doute, composer le num6ro t616phonique 15.
Acta E n d o s c o p i c a
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ATTESTATION D'AVOIR RE(~U L'INFORMATION
Je soussignd (e), Madame, Mademoiselle, Monsieur certifie avoir pris connaissance de la.fiche d'information concernant l 'endoscopie qui sera rdalisde par le docteur
le
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et requ les rdponses satisfaisantes & mes questions concernant mon examen.
Faitb
le
--/
/
Signature du patient
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REUNIONS SOUS L'EGIDE DE LA SFED
JOURNEES F R A N C O P H O N E S DE PATHOLOGIE DIGESTIVE 3 au 7 avril 2004 Paris - Palais des Congr~s Porte M a i l l o t SecrEtariat de la SNFGE CHU Trousseau 37042 TOURS CEDEX 01
Renseignements : BCA T E l : 01.41.06.67.70 Fax : 01.41.06.67.79 Email :
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2 e JOURNEE OCCITANE DE LA SFED le 24 avril 2004 ~ Carcassonne Comit~ d'Organisation : pr p. BLANC - M o n t p e l l i e r D r PA. DALBIES - BEziers pr j. ESCOURROU - T o u l o u s e D r J. LAPUELLE - T o u l o u s e D r J. PUEYO - Carcassonne D r JM. ROUILLON - Carcassonne
Renseignement et Inscription D o c t e u r Pierre A d r i e n DALBIES 30, bd K e n n e d y - 34500 BEZIERS Fax : 04.67.31.79.51 M a i l :
[email protected]
7 e JOURNI~E D ' E N D O S C O P I E DIGESTIVE DU L I M O U S I N
19 e JOURNI~E D ' A C T U A L I T r DIGESTIVES DU TROCADI~RO 4 e R~union Paris lie de France, E t a t de I ' A r t sur I'Endoscopie Digestive
Pavilion Gabriel a Paris 2 octobre 2004 Secretariat scientifique et technique : D o c t e u r Jean-Marc C A N A R D 96, bd d u montparnasse 75014 PARIS T E l : 01.43.21.51.31 Fax : 01.40.47.69.81
17 e COURS INTENSIF D ' E N D O S C O P I E DIGESTIVE DE LA SMIER 6-7 d~cembre 2004 Strasbourg Renseignements : G~rard GAY - Service de Medecine I n t e r n e J H 6 p i t a l de Brabois AIIEe d u M o r v a n 54511 VANDCEUVRE-LI~S-NANCY C E D E X - France T E l : 33. (0) 3.83.15.35.49 F a x : 33. (0) 3.83.15.35.49
Inscriptions : MEDICONGRES 18, r u e d ' A r m e n o n v i l l e 92200 NEUILLY-SUR-SEINE TEl : 01.47.22.90.79 Fax : 01.47.45.15.45
7 e JOURNI~E DE REFLEXION SUR L'ENDOSCOPIE DIGESTIVE EN FRANCE Paris 29 janvier 2005 Salon Hoche Renseignement :
VIDI~O-DIGEST C N I T Paris la D e f e n s e 5 et 6 novembre 2004
MEDICONGRES 18, rue d ' A r m e n o n v i l l e 92200 NEUILLY-SUR-SEINE T~I : 01.47.22.90.79 Fax : 01.47.45.15.45
Inscription : MEDICONGRES 18, rue d ' A r m e n o n v i l l e 92200 NEUILLY-SUR-SEINE TEl : 01.47.22.90.79 Fax : 01.47.45.15.45
12 et 13 juin 2004 Secretariat scientifique : Professeur Denis SAUTEREAU H 6 p i t a l DUPUYTREN 2, avenue M a r t i n L u t h e r K i n g 87042 LIMOGES CEDEX TEl : 05.55.05.66.32120 Fax : 05.55.05.66.30 e-mail :
[email protected]
Volume 34 - N ~ 2 - 2004
Acta Endoscopica
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Lettre
de
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Adressez - une lettre de candidature - deux lettres de parrains membres de la SFED - un expose des titres et travaux
SFED
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La Lettre de la SFED est dditde par la Socidtd
FranCaise d'Endoscopie Digestive Directeur de la publication ." Denis Sautereau
S e c r e t a r i a t d e la SFED
J.-M. CANARD 96, boulevard du Montparnasse 75014 PARIS T~I.: 01 43 21 51 31 - Fax: 01 4 0 4 7 69 81
R~dacteur en Chef: Jean-Marc Canard Secretariat de r~daction : H~l~ne Fournier 96, bd du Montparnasse 75014 Paris
Votre ~lection vous permettra de faire partie de la plus i m p o r t a n t e $ o c i e t e S c i e n t i f i q u e d'Endoscopie Digestive d'Europe.
N~ ISSN: 16235762
La cotisation ~ j o u r de la SFED permet de recevoir E n d o s c o p y , A c t a E n d o s c o p i c a et d'obtenir une rdduction sur I'inscription ~ V i d d o - D i g e s t .
D o c u m e n t r6alis6 avec ie soutien des laboratoires Takeda
Acta Endoscopica
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Volume 34 N ~2 2004
ILettre
de la SFED
JOURNI~ES FRANCOPHONES DE P A T H O L O G I E D I G E S T I V E 3 A V R I L - 7 A V R I L 2004
Le Comit6 Scientifique de la SFED offre
5 p r i x d'une valeur de 1 5 2 5 e u r o s chacun pour les meilleurs
posters sur l'endoscopie
digestive, thSrapeutique
et
diagnostique R e m i s e des p r i x Le l u n d i 5 a v r i l 2004/t 15h30
V o l u m e 34 - N ~ 2 - 2004
~
Acta Endoscopica