Ulff
Ulfl : 0utils bi010giques, d pislage, suiui, et rec0mrnandali0ns Le diagnostic d'une inflection par le VlH repose sur la d~tection de rnarqueu~s s~rologiques et vi~ologiques : les anticorps anti-VIH~ et VlH2, l'Ag p24, I'ARN viral plasmatique circulant (charge virale). La d~tection de I'ADN proviral dans les Iymphocytes circulants est un
l'expression des prot~ines virales et de la multiplication du virus. Pout VIH=, les poids mol~culairessoot l~g~rementdi~mnts : le g~ne g~8 code pour les prot~ines p~2, p~6, p26, le g~ne pol code pour les prot~ines p36 et p68, et le g~ne enu pour les glycoprot~ines gp 36 et gpms, issuesdu pr~curseur gpl/*o. Par ailleurs upu est absent du g~nome de VlH~ qui poss~de un autre g~ne de r~gulation, upx.
rnarqueur ~ part, dont l'utilisation est lirnit~e quelques situations cliniques.
lean-Dominique POVEDA LaboratoirePas~eur-Cerba,~t OuenL'flumbne Les VIH sont des virus envelopp~s de 90 a ~2o nm de diam~tre. L'enveloppe contient une nucl~ocapside (ou core) qui protege deux molecules identiques d'ARN rnonocat~naiTe de 9 Kb, associ~es~ la transcriptase inverse(ou reverset~anscriptaseou RT),enzymen~cessaire la transcription de rARN viral en ADN proviral capable de s'int~grer dans le g~nome cellulaire. Deux virus VIH (VIH, et VIH=) ont ~t~ identifies ~ ce lOUT.L'~tude de leur variabilit~ g~n~tique et de celle de leurs homologues simiens a permis de mieux les caract~riser : =. Les VIH=sont Tipartis en un groupe M (Majeur), rassemblant les sou.s-types A & K, un groupe 0 (Outlier) et un groupe N. • Le groupe M est present sur route la plan~te mais la r~partition g~ographique des sous-types n'est pas homog(~ne. S'ajoutent ~ ces sous-types au moins H formes recombinantes (CRFou Circulating Recombinant Forms)de plus en plus souventrencontr~es. Le sous-type B reste majoritaire en France, mais tous les sous-types sont susceptibles d'y ~tre rencontres. En 20o/, plus de 20 % des patients en r~gion parisienne sont porteurs d'un sous-type autre que B. • Les VIH, groupe 0 et groupe N correspondent ~ des isoJatsobtenus initialement chezdes patients camerounais. Le groupe 0 est retrouv~ clans route rAfrique centrale, le groupe Nest plus rare et Iocalisi seulement au CameToun. =. LeVIH=est plus proche des SN du macaque (SIVmac)et du mangab~ (SIVsm) que du VIH, et de son homologue du ¢himpanzi, SIVcp'z.Les VIH2 sont class(~sen un seul groupe mais en 7 sous-types. I. LES GENOMESVlH Le g~nome du VIH, est compos~ de g~nes de structure : - 6a8"code pour les prot~ines de structure P~3,p~8 et p25 (ou antigone p2/*/25 ou Ag p2/*) ; - Po/code pour les prot~ines enzymatiques : RT p5~-68, int~grase P3/*, prot~ase p~2. - Enu code pour les deux composants majeurs de l'enveloppe, la gpi20 et la gp/*~ qui d~rivent toutes les deux d'un mime pr~curseur : la gp~60. De g~nes de rigulation : Tat, reu, ui~ upr, upu et nef sont impliqu~s dans la r~gulation de
! 6 I BIOTRIBUNE Septemb~e2oo~,N°il
II. DIAGNOSTICET SUlVl VIROLOGIQUEDE L'INFECTIONPAR LE VIH I) D~pistage des anticorps anti-VlH iet z Les tests s~rologiques commercialis~s en France font I'objet d'une r~valuation r~guli~re par I'AFSSAPSen tewne de sensibilit~ et specificitY. IIs sont ~valu~sd'une pad sur des panels de s~rums de s~roconversion et d'autre part sur un large ~chantillon de donneurs de sang. La recherche des anticorps anti-VlH peut ~tre r~alis~e soit par des techniques ELISA,soit par des techniques d'agglutination, soit par des techniques immuno-enzymatiques SUTmembrane, dites "techniques unitaires rapides". Ces tests peuvent d~tecter uniquement les anticorps anti-VlH, ou d~,,cter en m~.,metemps les anticorps antiVIH, et anti-VlH=. On parle alors de techniques mixtes. Certainstests peuvent d~.,cter en un seul temps les anticorps anti-VlH,l= et I'Ag P24 : ces tests sont dits combinis. En France, le d~pistage des anticorps anti-VlH doit ~tre r~alis~ par deux techniques difl~rentes de d~pistage mixte, dont au moins un ELISA.La positivit~ de la s~mlogie de d~pistage doit obligatoirement ~dTev~rifi~e par un test de confirmation (voir ci-dessous). Au cours de la primo-infection, les anticorps anti-VlH sont en moyenne presents ~ partir de la quatri~me semaine (2o ~/.5 jours). IIs persistent ensuite ind~finiment. Un des deux testsde d~pistagepeut ~tre un test combin~ dont I'avanrage est de d~q)isterune ~ventuelleprimo-infection avecune d~tection de I'infection 2 ~/*,8 louts plus t6t qu'un test mixte simple. La positivit~ isol~e ou associ~ed'un test combin~ devra toujours faiTerecheTcher la presence d'Ag pz4 par un test sp~cifique. Cependant ces tests ne doivent pas ~tre utilis~s en premiere intention pour la d~tection de I'Ag p2/* en raison de leur d~faut de sensibilit(~par rapport aux tests sp~cifiques. 2) D~tection de I'Ag p2/* Ellefait appel ~ des tests immuno-enzymatiques, avec une sensibilit~ de I'ordre de io pg/ml selon les r~actifs. La positivit~ doit obligatoirement itre confirm~e par un test de neutralisation. L'Ag p2/* est un reflet indirect de la r~plication virale. II est positif pr~cocement en cas de primo-infection, au cours de la troisi~me semaine02-15 jours). Cependant sa positivit~ peut ~tre fugace et sa n~gativit~ en phase de post-exposition ne permet pas d'exclure la possibilit~ d'une contamination. II Be doit plus ~ utilis~ darts le suivi d'une infection pat le VIH d~j-~ ~lablie, suivi pour lequel il est remplac~ par les tests de quantification de I'ARN viral plasmatique. 3) Confirmation de la specificit~ des anticorps anti-VlH Elle doit ~tre entreprise devant une s~rologie de d~pistage positive
ENJEUX I
'
Ult'l
ou discordante, et doit itre r(}alis~e par une technique de western-blot ou d'immuno-blot, ~ I'initiative du biologiste, sur le mime pr(}l(}vement. En cas de positivit~ de I'analyse de confirmation, un contrSle par un nouveau test de d(}pistage doit ~tre r(}alis(} ~ I'initiative du biologiste sur un second pr~l~vement. Le r(}sultat positif du d(}pistage r(}alis(} sur le second pr(}l~vement permet de valider la pr(}sence des anticorps anti-VIH. Les crit~res d'interpr~tation du western-blot sont les suivants : - Un western-blot VIH= est consid~r~ comme positif s'il y a presence d'anticorps dirig(}s contre deux des glycoprot~ines d'enveloppe (gp16o, gpl2o, gp41) associ~s & au moins un anticorps dirig~ contre une prot~ine interne du g~ne ~'aE (P55, p25, pl8) ou po/(p68, P34). - La positivit~ est probable (profils dits de s(}roconversion) s'il existe des anticorps dirig~s contre les prot~ines gp~6o et p25 ou contre deux glycoprot~ines d'enveloppe gp,6o et gp,=o ; - Les pro~ils comportant des anticorps anti-gpi6o, anti-p=5, anti-p55 ou anti-p34 isol~s ou plusieurs anticorps contre des prot~ines des g ~ n e s ~ etpo/sont dits ind,,terminUs et doivent (}tre imp(}rativement contrSl(}s dans un d~lai d'environ trois semaines. - L'absence de bandes sp(}cifiques, la pr(}sence de r(}activit(}s "atypiques" ne correspondant pas A I'une des prot~ines virales ou la presence d'anti-pl8 isol~s doivent faire consid~,rer le western-blot comme n~gatif. - Un profil ind,Jtermin~ ou nC,gatif en western-Blot VIH= associ~ ~ un d~pistage positi t dewa toujours amener ~ la r~alisation imm(}diate d'un western-blot VIH=. Les crit(~res d'interpr(}tation du western-blot VIH2 sont identiques avec les antig~nes homologues. En pratique, devant un western-blot n~gatif ou ind~,termin~ associ~ un d~pistage discordant ou positif, il est obligatoire de contr61er I'~volution des anticorps sur un second pr~l~vement, au mieux = .~ 3 semaines plus tard. Les techniques de western-blot sont moins sensibles et moins pr(}coces que les ELISAde d(}pistage, et il est possible de rencontrer un d(}pistage positi I associ(} ~ un western-blot n(}gatif ou ind~termin~ en phase pr(}coce de s(}roconversion. La comparaison du profil initial ,~ celui obtenu lots du contrSle permettra soit de constater la s(}roconversion et d'a~firmer la positivit(}, soit de v(}rifier I'absence d'(}volution d'un profil ind~termin(} et de conclure ~ la n(}gativit(} de la s(}rologie. II ]'audra cependant rester vigilant devant des profils pouvant correspondre ~. des in~ections par des virus de sous-types inhabituels ou variants, pouvant entrai'ner des s(}roconversions retard~es : I'association d'une forte positivit(} en d(}pistage ~ un profil comportant des anti-gp~6o isol(}s ou plusieurs anti-prot(}ines de core devra faire ~voquer cette (}ventualit(} et demander un contrSle plus tardif ou I'analyse du s(}rum par le Centre National de R(}f~rence. I.) Mesure de la charge virale plasmatique en ARN La charge virale actuellement mesur;te en routine est uniquement ¢elle du compartiment plasmatique, le plus accessible, et elle ne concerne que le VIHl. II n'existe pas de test commercialis(} d(}tectant I'ARN du VIH2. L'ARNviral mesur(} comprend celui des virions infectieux et des virions d(}~ectifs. Le r~sultat est exprim~ en hombre de copies d'AItN viral par ml de plasma, avec un seuil de sensibilit~ de 5o copies/ml. Pr~-analytique :
La mesure se pratique toujours sur plasma pr~lev~ sur EDTA, d~cant(} rapidement et conserv,J congel~ ,~ -80*C. II a ~t~ d(}montr~ que la cong(}lation du plasma pouvait attendre 72 heures ~,*4% sans entra~ner d'alt(}ration quantitative de I'ARN viral, mais que la d(}cantation du
,
plasma devait itre la plus rapide possible pour (}viter une d(}gradation de I'ARN. La recherche d'ARN n'est pas possible sur plasma h(}parin(}, I'h(}parine (}tant facilernent inhibitrice de la PCR. Techniques : Di~f(}rentes techniques sont commercialis(}es, Xaisant appel soit A une amplification de la cible (RT-PCRavec les tests HIV-Monito~ de Roche et LCxHIV® d'Abbott, amplification d'ARN par NASBA®d'OrganonBioMerieux), soit A une amplification du signal (ADN branch(} Versant® de Bayer). ADN branch(} et LCxHIV ont une sensibilit(} (}quivalente pour tousles sous-types du VIHI groupe M. LCxHIV d(}tecte (}galement les VIH= du groupe O. La PCR Monitor Roche d(}tecte maintenant tousles soustypes du VIHI du groupe M autres que B, mais avec une possible sous(}valuation de certains sous-types. Le test NASBA premi(~re version reste encore tr(~s insuffisant pour la quantiXication des VIH= de soustypes autres que Bet une nouvelle version est attendue. Par ailleurs, de nouveaux tests utilisant les technologies de PCR en temps r(}el, plus rapides et plus pr(}cis, sont en cours d'(}valuation et de commercialisation. PCRRoche et ADN branch(} Bayer ont montr(} un d~faut de sp~cificit~ d a m les valeurs tr~ proches du seuil. Cesr(}sultatsfaussement pesiti~s, parfois reproductibles, mime rares, doivent amener A une interpr(}tation particuli~rement prudente quand il s'agit du seul r(}sultat positif disponible. La constatation d'une s(}roconversion reste n(}cessaire pour a~)~irmerla primo-infection par VIH. Interpretation : La quantit~ d'ARN du VIH mesur(}e dans le plasma en I'absence de traitement est le reflet direct du niveau de multiplication virale clans rorganisme. C'est un marqueur tr~s pr~,cis d'~volutivit~ vers le SIDA, en parall~le ~ la diminution des CDJ,. C'est actuellement le marqueur le plus utilis(} pour v(}rifier I'efficacit(} d'un traitement antir~troviral. Sa mesum est recommand~e deux lois par an en absence de traitement et quatre lois par an sous traitement. L'expression des r(}sultats de charge virale sous lorme de copies/ml demande le maniement et la comparaison de nombres par/ois importants. Pour Xaciliter ce maniement, on utilise la transXormation du r(}sultat en Iogarithme d(}cimal (log io = i, log ioo = 2, etc.). On consid~re alors qu'une variation entre deux r~sultats est significative si elle est sup~rieure ~ un facteur 3 en expression arithm~tique ou .~ o,5 log en expression Iogarithmique. La standardisation des techniques commerciatis(}es permet rnaintenant de comparer plus facilement des r(}sultats obtenus avec les diff(}rents r~actifso Cependant, il reste recommand(} de suivre avec une mime technique un patient dont la charge virale est d(}tectable. L'ARN viral est d~,tectable une dizaine de jours apr~s la contamination, en moyenne 5 jours avant I'Ag pa4. Ce n'est cependant pas un test recommand(} en premi(~re intention pour le diagnostic d'une primoin~ection, en raison des probR~mes de sp(}cificit(} cit(}s plus haut. Sous traitement, la charge virale doit diminuer d'au moins i log apr~s un mois de traitement et devenir ind~,tectable ou au-dessous de 4oo copies entre le 3aneet le 6~ mois pour clue le traitement soit ¢onsid~,r~ comme efficace. En parallile, une ascension des CD4doit itre constat~e. Elle peut itre plus lente chez le sujet Ag(} et en cas d'immunod~pression d(}j,~ (}volu(}e. II peut arriver qu'une charge virale connue ind(}tectable redevienne provisoirement d~tectable : I'(}chappement virologique ne pouTra ~tre al:l:irm(} que si cette r(}-ascension est repmductible et qu'elle est sup(}rieure ~ =ooo copies. En e~et il peut s'agir d'un ~v~nement ponctuel assez fr(}quent, baptis(} "blip", avec une charge virale qui ne
.,o..,.°..,op.mb ..... ..o117
,
(
ENJEUX I UIH
II
I
Pl~n°l
Recherche dell AC anti- VIH par 2 technique=T1 efT2 (Tt/T2)
fflgoril:hme - premiere par~ie
(a)
J
y
T1 I~)s/T2 pos I
I I
ABSENCE D'INFECTION
NEGATIF ou INDETERMINE
I Voir alRorithme- Seconde panie l
S~ropositivitl~ probable
Prlv n~2 I
Recherche des AC anti-VlH iT1/T2)
(c)
I
--.,. / Pttv n'3 I
(a): (b):
Contr61eT1/T2 aVou W9 oulB (d)
La recherche des AC anti-VIH e=t rdelis~e en utilisant syst6matiquement deux techniques diff~rente=, dont au moins un ELISA mixle - Si I'analye= de confirmation e=t unWB, la premiere technique mist en oeuvre eat un WB-VIH-1 compte tenu de la nel~e pr~lominance de la pr~.valence des infections due= au VIH-1 par rapport ~ celia= due= t u VIH-2 an France; - Si le Ilboratoire qui effectue I'lnslye= de confirmation eat different de celui qui a prabqu~ le d~o~stage, il doit refaire une analyse de dl~p~at~ge(2 techniques); - Let crit~r~ d'intarpr~mbons du WB-VIH Iont d4¢llill~= en annexe. i = recherche de= AC enti-VIH tmr to 2~ pr~li~ement pout ~tre r~elildle an ut~tilant d e l technique= difftcet~te= de c~tle= e m p l o y ~ tort de f'anelyse effectuate sur le l ' p ~ l ~ e m . Den= tout let ¢4~, eat obligatoirement utilil~ un ELISA mixte. Un r~ultat du 3P~ pr61~ement identique a celui du 2=~ confirme I'hypoth~se d'une erreur d'identification ou d'une inversion de tube sur le 1= pr~llWamant
(d):
I
Prlvn°l
WBou,B
I<
~lgorilchme- deuHieme pattie
I,~ o2,oo.,,.v,, p,.... t,~ueI [
POSlTIF
]
I
NEGATIF
I IARN-VIH plasmatique ndgl
1) Suspicion d'infection r~cente 2) VIH-2 3) Fiux positif ELISA 4) Variant VIH-1
Suspicion d'infection r~canta
1) VIH-2 3) Faux positif ELISA 4) Variant VIH-1
Prlv n~Z
[ .0 an,,V,. ~Tt~2,~a,~ W. ou,. ~.. ]
I
p24 ou ARN-VIH plasmatique
WB ou I(] f l . Ag ou ARN nl~g
Ag p24 pot ou n~g ARN-VIH~pos
11 Erreur d'idantification 2) Inversion de tube
eTJouWB ou fB ~e)
J
Ac anti VlH (T1/T2) ET WB ou IB
Evolution W8 ou LB
IInfection rlcente I
I
I
I I
I I
W8 ou IB n ~
1) Erreur d'identifmation 2) Inversion de tube
~ o u WB ou IB (e]~
Ac anti VIH (T1/T2) ET WB ou tB
IWB o~ IB inchange
WB ou IS nag
1) VIH 2 Ib) 2) Faux pot EUSA (c]
1) Erreur d'identification 2) Inversion de tube
~'ou WB ou fB {a
it) : IJ recherche des AC anti-VIH sur le 2*" prlbl~vement peut 6tra rpaliN en ulililant dec techniques dif~rlmt~ de celle= empioy~e= Iors de I'snalyse effectue= sur le 1~ prelevement Dins tout let ca$ est obligatoirtrmmt u t l ~ un EUSA mixte (b) : Affirmer une infection par un VIH-2 n m i t e un WB-VIH-2 ou un IS. Hab~tuellement, un 3~ * p r ~ t l ~ e n t M=tinutile. (c) : Affirmar un faux positif EUSA m t c n l i t a It pratique d'autre= EUSA, parfois sur un ~ pr616vement. (d) : Affirmer une infection par un variant VIH-1 n4¢euite le plus Iouvent un ~ pr61bvament en vue de culture de retrovirus et de PCR Sl0~Cifiques,effectuees dans un laboratoira ~lUip~ pour let r6alie=r. (t) : Un r~J~ultatdu 3~ pr61~vemtnt identique h celui du ~ confirme I'hypOthdse d'una erraur d'identification ou d'une inversion de tube sur le 1'* prelevement,
181.,OT.,.O..Septe
.....
I
Laboratoires Bio-Rad .:I
'
]'J)
f
9 e t [) 19'
t
IGEN MI
..,
Genetic System™ HIV-1 Ag EIA
JJ
Genetic System ™ HIV-1 Ag Confirmation
» -l
m ~
m z
..,
o m
(f)
~
» ,. » o
(f)
-
GA ME V I.H. La reponse it tous vos besoins pour Ie depistage
Z
11
c (f)
m (f)
Parce que /a pet10rmance doit aussi etre associee a /a securite
3. Boulevard Raymond POincare· B.P.3 92430 - MARNES LA COQUETIE - FRANCE Tel.: (33) 01 47956000 - Fax.: (33) 01 4741 6276
Mail:
[email protected]
.
ENIEUX I UIIi
d(}passepas ~ooocopies/ml et qui redevient ind(}tectable par la suite. 5) Recherche de I'ADN proviral L'ADN proviral int(~gr~ dans le g(}nome des cellules inXect('.,espeut ~tre d(}tect~ par PCR. La recherche se Xait essentiellement dans les cellules mononucl~esdu sang l~riph~rique (PBMC), les plus Xaciles d'acc(}s. Lors d'une primo-inXection, I'ADN proviral est d~tectable apr~s I'ARN viral plasmatique mais avant les anticorps, approximativement en mime temps que FAg P=4. II reste ensuite d~tectable en permanence, mime sous traitement antir~hroviral efficace. Cetterechercheest qualitative et permet d'affirmer I'inXection : elle est utilis~e essentiellement chez le nouveau-ni ni de mire s~opositire. Lestests sont sp(}ciXiquesdu VIH~ou du VIH2. De plus, du Xaitde la grande va~iabilit(} des sous-types du VIH~,~'n(}nle~ I'int(}rieur du gmupe M, II peut ~tTen(}cessaired'associerplusieu~scouplesd'amo~ces ampliXiant des r~gions conserv(~esdu g(inome viral pour pouvoir d~tecter tousles sous-typesdu VlHI. II n'en restepas moins recommand~ de v(}riXierque les amorces utilis(}essont capables d'ampliXier le virus de la m~re avant d'aXXirmerla n(}gativit(} de la PCRchez I'enXant. La quantification de I'ADN pmviral pourrait itre un bon marqueur d'~volutiviti et permettrait d'appr~cier I'(}tat du r~servoir de virus sous traitement, alors que la charge virale plasmatique est ind(}tectable. Son utilit~ en pratique clinique est en cours d'~valuation. 6) Isolement du VIH II est r(}alisable par coculture des PBMCavec des lymphocytes de sang de cordon stimul(}s, mais nicessite des Iocaux de sicurit~ de type F3 et n'est pratiqu(} que par certains laboratoires de virologie hospitalo-universitaires. Les indications de risolement viral restent tr~s limit(ies : suivi des enXantsn~s de m~re s(}ropositive ou identification et caract(}risation de virus variants de diagnostic diXficile par les moyens habituels. 7) G(}notype de r(}sistance aux anti-r~troviraux Voir article page 21. III. DIAGNOSTICETSUIVI VIROLOGIQUED'UNE INFECTIONPAR LEVIH • SITUATIONS DIAGNOSTIQUESPARTICULIERES,RECOMMANDATIGNS ~) D(}pistage d'une infection de plus de trois mois Les recommandations actuelles sont regroup~es dans les deux algorithmes page ,8 tableau ~. Transmission des risultats Les recommandations en vigueur (ANAES2o00), pr(}cisent que : - L'interpr~tation dolt ~tre r(}alis(}epar le biologiste, apr~s contact (}ventuel avec le m(}decin prescripteur. - Le biologiste ne devrait pas communiquer lui-m(}me le r~sultat au patient. Quelle que soit la nature du r(}sultat, celui-ci devrait ~tre transmispar le laboratoirede biologieau m(}decinprescripteur,qui communique lesr(~sultatsau patient au coursd'une nouvelleconsultation. 2 ) Suivi post-exposition, suspicion de primo-infection La cin~tique des dJ~(}rentsmarqueurs est re~oup~e dans le tableau z. Recommandations : - En pr(}sence de signes cliniques (~vocateursde primo-inXection, sont recommand(}s un d(}pistage des anticoq)s anti-VlH, une recherche d'Ag p24, et (}ventuellement une recherche d'ARN viral. - En cas de suivi post-exposition, sont recommand(}s : • Un d(}pistage initial des anticorps antJ-VIH • Une recherche d'Ag p24 autour du 15(}mejour post-exposition (3(}me semaine) • Une recherched'Ag p24 et d'anticorps anti-VlH autour du 20~me
2 0
I BIOTRIIIUNESepternb~e2oo~,N°,,
TRux des ]& rnamueurs I
SeuII de d6tectlo~ deSl marqueufls I Conlage J O
//•
/-
././J\Z,I I 11-12 14-15
I 20-21
I 28-29
7.,,0
_v,. Teqi~ps
)
~ Armcorl~ Anti VlHpo~lfl iNr ELISA
jour post-exposition (quatri(}me semaine) • Une recherche d'anticorps anti-VIH ,~ trois moB. Le diagnostic de non-infection est affirmi par I'absence d'anticorps anti-VlH 3 mob apr~s I'exposition, sauXdans le cas d'une exposition proXessionnelle, m~me sans raise en place d'un traitement prophylactique, oh le dernier contrSle est r(}alis~ ~ 6 moB. - En cas d'exposition accidentelle, proXessionnelleou non, avec raise en place dans les 48 heuresd'un tYaitementprophylactiquede 4 semaines,sont recommand~es,en plus des mesurespr(}c(}dentes: • Unerecherchede l'Ag p24 3 a 6 semainesapr~sl'art~tdu traitement • Unerecherched'Ac anti-VIH3 moiset 5mob apr~sl'a~(}tdu traitement - Lesuivin'estpas pr~conis(}si le patientsourceest connus(}ron(}gatiX, sauXen cas de suspicion de s~}roconversionen cours. L'apport de l'utilisationde la recherched'ARNdu VIHen casde suspicion de primo-inXectionou desuivipost-expositionpeut~tTeint(}ressant du Xaitde gain en pr(}cocit('.,et en sensibilJt(}obtenus par rapport ,~ l'Ag p24. Cependantlesd~Xautsde sp(}ciXicit('.'de cestechniquesdans lesvaleuTsbassesdoiventameneT~.la plusgrandeprudence.L'inXection ne pourra ~treaXfin'n~equ'en cas de conXirmations(}rologique. 3) Suivi d'un nouveau-n(} de m~re s(}ropositive pour le VIH La s(}rologien'est pas contributivepour s~ivreVenfant, qui garde les anticorpsmaternelstransmis,patrolsplus de 18tools. On recherche dans les premiersjours de vie puis ~ i moB, .~3 mob et A 6 mois la pr~senca d'Ag p=4 dans le s~rum de I'enfant et d'ADN proviral clans ses lymphocytescirculants, et (}ventuellementd'ARN viral plasmatique et de virus par co-culture des lymphocytes. En raison du risque de r~sultats Xaussementn~gatiXs, la recherche d'ARN viral est peu Xiable tant que I'enXant est sous traitement. On n'afXirmera I'absence d'inXection qu'aprEs deux r(}sultats n~gatifs apr~s la Xin de la p~riode de traitement. La contamination ne sera aXfirm~eque sur la constatation de deux pr~l~vements positiXs. CONCLUSION L'am(}lioration des moyenstechniques per~on'nantspour le diagnostic et le suivJ de I'JnXectionpar le VIH depuis le d(}but de I'(}pid(imie permet maintenant de disposer d'outils eXficacesutilisables & chaque ~tape de la maladie. Cependant certaines techniques ne sont utiles que pour certaines (}tapes, afin d'obtenir un suivi optimal et au meilleur coi~t. •
BIBLIOGRAPHIE Re~ouvezles r(}X(}rencesde cet articlesur biotribune.com.