La Lettre de la President Denis SAUTEREAU CHU H6pital Dupuytren 2, avenue Martin-Luther-King 87042 LIMOGES CEDEX Tel. 05.55.05.66.32120 Fax 05.55.05.66.30 e-mail:
[email protected] Vice-president Gerard GAY H6pital de Villemin Service de Medecine L 47, rue Nab0cor 54035 NANCY CEDEX T01.03.83.15.40.60 Fax 03.83.85.24.07 e-mail:
[email protected] Secretaire Jean-Marc CANARD 96, bd du Montparnasse 75014 PARIS Tel. 01.43.21.51.31 Fax 01.40.47.69.81 e-mail:
[email protected] Secr0taire aux Affaires Internationales Thierry PONCHON H6pital Edouard Herriot Place d'Arsonval 69437 LYON CEDEX 3 T01.04.72.11.01.46 Fax 04.72.11.01.47 e-mail:
[email protected] Tresorier Jean LAPUELLE Clinique Saint Jean 20, route de Revel 31077 TOULOUSE CEDEX Tel. 05.61.54.91.97 Fax: 05.61.54.94.48 e-mail:
[email protected] Tr0sorier adjoint Pierre Adrien DALBIES 30, bd du Pr6sident-J.-Kennedy 34500 BEZIERS Tel. 04.67.31.79.89 Fax 04.67.31.79.51 e-mail:
[email protected] Membres du Conseil d'Administration J.R ARPURT, Avignon C. BOUSTIERE, Marseille J. BOYER, Angers J.ESCOURROU, Toulouse M. GREFF, Saint-Laurent du Var R. LAUGIER, Marseille J.C. LETARD, Poitiers B. MARCHETTI, Marseille B. NAPOLEON, Lyon L. PALAZZO, Paris B. VEDRENNE, Mulhouse Commissions 9 Communication J.M. CANARD 9 Epidemiologie et santo publique J. ESCOURROU - HOpital Rangueil 1, avenue Jean-Poulhes 31054 TOULOUSE CEDEX Tel. 05.61.32.27.63 Fax 05.61.32.21.76 e-mail:
[email protected] 9 Formation J. BOYER - CHU Angers 4, rue Larrey - 49033 ANGERS CEDEX 01 Tel. 02.41.35.34.07 Fax 02.41.35.53.86 e-mail :
[email protected] 9 HygiOne et securite B. NAPOLEON 35, rue Bataille - 69008 LYON Tel. 04.78.78. I0.51 Fax 04.78.74.07.92 e-mail:
[email protected] 9 Recherche et developpement T. PONCHON 9 Recommandations G. GAY 9 Imagerie et materiel J.C. LETARD Clinique les Hospitalieres 42, rue Saint-Simplicien - 86000 POITIERS Tel. 05.49.54.33.87 Fax 05.49.54.33.17 e-mail:
[email protected] 9 Site internet de la SFED D. SAUTEREAU
5 e j0urnEe de reflexi0n
sur I'end0sc0pie digestive en France
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R~union entre I'instance d'expertise du comite de pilotage de la CCAM (Classification Commune des Actes M~dicaux ou nouvelle nomenclature) et les societ~s scientifiques representant I'h~pato-gastro-ent~rologie le 28 novembre 2003 ans le cadre de la mise en place de la classification c o m m u n e des D actes m e d i c a u x ( C C A M ou n o u v e l l e n o m e n c l a t u r e ) sur l a q u e l l e la SFED et la SNFGE t r a v a i l l e n t depuis 1997, un c o m i t ~ de p i l o t a g e a et~ installe par M o n s i e u r MATTEI le jeudi 9 o c t o b r e 2003. II c o m p o r t e des repr~sentants de I'Etat, de I'Assurance M a l a d i e , des Syndicats M ~ d i c a u x , Suite page 2 9 l~ditorial R~union entre I'instance d'expertise du Comit~ de pilotage de la CCAM et les soci~t~s scientifiques repr~sentant I'h~pato-gastro-ent~rologie le 28 novembre2003 . . . . . . . . . . . P. 1 9Compte rendu de la cinqui~me journ~e de r~flexion sur I'endoscopie digestive en France en 2003 . . . . . . . . . . . . . P. 3
9Programme de la sixi~me journ~e de r~flexionsur I'endoscopiedigestive en France le 10 janvier 2004 . . . . . P. 8 9 R~unionssous I'~gide de la SFED ..
P. 10
9 Remise des Boursesde Recherche SFED/Astra Zeneca le 8 novembre 2003 lots de Video-Digest. 3 projets ont ~t~ retenus sur 8 . . . . P. 11
Num~ro
21 9 D ~ c e m b r e
2003
Suite de la page 1
ainsi qu'une instance d'expertise. Cette instance d'expertise est compos~e de 5 experts des soci~t~s savantes: le professeur Francois RICHARD, uroIogue, le professeur Jean MARTY, anesth~sister~animateur, le professeur Jean-Francois MUIR, pneumologue, le professeur Jean-Pierre PRUVO, radiologue et le docteur Gerard VERY, m~decin gen~raliste. Les repr~sentants de la SNFGE, Etienne DORVAL, secretaire, Raymond JIAN, consultant, les repr~sentants de la SFED, Denis SAUTEREAU, president, Thierry PONCHON, secr~taire international, Jean-Marc CANARD, secr~taire g~n~ral et Laurent PALAZZO ancien president ont ~t~ re~us par I'instance d'expertise du comit~ de pilotage de la CCAM dans le but de presenter les critiques et surtout les incoh~rences relev~s par la sp~cialit~ dans les r~sultats de la CCAM. Toutes ces critiques et ces r~serves avaient d~j& et~ relevees et publi~es dans la lettre de la 5FED n ~ 14 (Acta Endoscopica 2001 - 11 - 4 - 418-433). Raymond JIAN a r~alis~ une excellente presentation qui analyse I'incoh~rence des r~sultats. II a explique pourquoi de telles aberrations avaient affect~ notre sp~cialit~ et propos~ qu'un test de coherence des r~sultats soit effectu~, comme cela avait ete fait apr~s la premiere partie concernant la refonte des libell~s de la nomenclature. Ce test de coherence n'a jamais ~t~ fait sur la hierarchisation des actes malgr~ les demandes r~p~t~es de notre part.
COURRIER
L'instance d'expertise a re~u ensuite le p61e nomenclature compos~ notamment de Madame le docteur Sylvie ALBARET et de Madame Annie ALIES PATIN. Dans une troisi~me partie, tout le monde a ~t~ confront~ et I'instance d'expertise, pr~sid~e par Monsieur RICHARD, a acc~d~ ~ ce que nous demandons depuis pratiquement deux ans savoir une contre-expertise visant & analyser la coherence des r~sultats ~ partir d'une douzaine d'actes que nous avions cibl~s. D'autres couples d'actes seront proposes par le p61e nomenclature. La m~thodologie devrait nous ~tre communiqu~e prochainement. Apres cette ~ni~me reunion avec le p61e nomenclature de la CNAMTS que nous fr~quentons maintenant depuis six ans, il semble que nos demandes ont enfin ~te prises en consideration et que les erreurs flagrantes et les plus p~nalisantes pour notre sp~cialit~ concernant notamment I'endoscopie digestive haute et la coloscopie seront corrig~es. A defaut de corrections, les incoh~rences de m~thodologie seront publi~es dans des revues scientifiques afin que I'ensemble de la communaute medicale, scientifique et internationale qui souhaiterait appliquer cette m~thodologie soit informS. 9 Jean-Marc CANARD Secr~taire G~n~ral
DES
LECTEURS
Ecrivez-nous: L e t t r e de la 5FED - J.-M. CANARD, 96, bd du Montparnasse, 75014 Paris
www.sfed.org Vos souhaits, vos critiques, vos encouragements seront publi~s.
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SAMEDI 25 JANVIER 2003 Politique de la SFED, d marche qualitY, petit materiel la mortalite du cancer colo rectal constitue le principal objectif de la coloscopie. Afin d'amEliorer la qualitE de la pratique de I'endoscopie en France, la SFED doit: 1) assurer la formation initiale et continue en endoscopie digestive; 2) editer des recommandations de bonne pratique de cette discipline; 3) valider les nouveaux materiaux et nouvelles techniques avant diffusion; 4) demontrer I'importance de I'endoscopie en mati&e de sante publique et rEflEchir ~ I'avenir ensemble (fabricants et endoscopistes). Jean-Christophe LETARD presente les diff&entes demarches de la SFED pour le tipsage de certains materiels ainsi que les nouveautEs en matiEre de petits materiels: traitement endoscopique du reflux, mucosectomie, pinces coupantes, filets pour ramassage des polypes, anses ~ picot, anses ~ crochet, anses rigides, anses largables, prothEses (couvertes, biodEgradables, radio-actives, dElivrant des mEdicaments...), sphinct&otomes, ballons de dilatation, pinces a biopsie, fils guides, ballons intra-gastriques, et sonde de gastrostomies. La SOCII~TI~ MICROVASIVE BOSTON SCIENTIFIC continue et dEveloppe sont partenariat avec la SFED en contribuant au soutien de I'enseignement de I'endoscopie interventionnelle (DIU, Workshops...), et en s'impliquant dans de multiples Etudes scientifiques qui concernent: les prothEses (colo-rectales, biliaires mEtalliques et couvertes, duodEnales), un polym&e injectable pour le traitement du RGO (Enteryx). Microvasive offre une gamme complete pour le Rapid Exchange (nouveau panier de sEcurite, sphinct&otome orientable ~ 180 ~, ballon de dilatation biliaire avec extrEmite effilEe ~ 4 French et rigiditE variable, prothEse metallique biliaire couverte). Le systEme R'X permet une amelioration du contr61e du guide grace aux bloqueurs, un Echange sur guide court et une amelioration de I'efficacite de la procedure. Une anse rotative et une nouvelle gEnEration de Wallstent bio-absorbables sont proposEes. Rotatable Snare TM permet I'extraction des polypes dans des positions anatomiques difficiles et la reduction du temps de la procedure. Les protheses bio-absorbables (cesophagiennes, biliaires et coliques) sont a dElai de degradation variable selon I'indication. La SociEtE OLYMPUS propose une nouvelle gamme d'instruments pour la mucosectomie: catheters spray
Comme chaque annEe, Jean-Marc CANARD prEsente les rEsultats de la derni&e enquEte sur les deux jours d'endoscopie en prEcisant les modalitEs de pratique, les rEsultats et I'assurance qualite pour la pratique de la coloscopie. Celle-ci est en premiere ligne pour faire chuter la mortalitE du cancer colo-rectal. En effet, chaque annEe, 492892 polypes sont enlevEs dont 64% sont des adenomes et 32799 tumeurs malignes diagnostiquees. Les complications restent rares (6 pour 1 000 examens) et peuvent Etre favorisEes par les antEcEdents medico-chirurgicaux ou par la prise de certains anticoagulants. Au cours de I'enquEte prospective sur les deux jours d'endoscopie en 2000, 3 257 dossiers patients ont EtE analyses. L'Echantillon a EtE corrigE sur le sexe, I'~ge et le type d'exercice, puis les resultats ont Ete extrapoles sur une base de 2858 medecins, sur I'annEe et sur le nombre de jours travailles. Plus d'un million d'endoscopies basses ont EtE realisEes. Ce nombre est en baisse de 2,5 % par rapport a I'annEe 1998. Concernant les indications, la coloscopie de dEpistage vient en deuxieme position (20,1%) aprEs les rectorragies. Plus de la moitiE des endoscopies Etait pathologique dont 51,3 % etaient des polypes. Les tumeurs malignes reprEsentaient 6 %. Les structures d'accueil etaient representEes par les cliniques privees dans 72,8% des cas. La qualitE de I'endoscopie digestive et donc du diagnostic evolue avec la qualitE du personnel et du materiel. La formation de I'hepatogastroentErologue doit Etre permanente, validee et contr61ee afin de pouvoir suivre I'Evolution rapide du materiel et des nouvelles techniques d'endoscopie diagnostique et therapeutique. L'equipe para-medicale doit recevoir une formation initiale et spEcifiques a I'endoscopie digestive. L'hEpatogastroenterologue doit s'assurer du bien fondE de I'indication et de I'absence de contre-indication, fournir une information claire et Ioyale concernant le d&oulement de I'examen, ses bEnEfices et ses complications. La preparation ~ la coloscopie doit Etre rigoureuse. Elle se fait sous anesthesie g~n&ale ou sedation dans 94,2 % des cas. AprEs I'examen, des comptes rendus detaillEs et informatisEs doivent Etre immediatement Etablis. Concernant le nettoyage dEsinfection du materiel, la SFED recommande le pre-traitement, le nettoyage, le rin~age intermediaire, la dEsinfection, le rin~age final et le stockage (si stockE). En conclusion : faire chuter a Volume 34 - N ~ 1 - 2004
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La Soci~te ERBE rappelle les risques lids h I'utilisation du bistouri ~lectrique HF et du coagulateur Argon. Les risques de saignement pendant la polypectomie peuvent surgir si le degr~ d'h~mostase est insuffisant. Cette derni~re d~pend de la qualit~ du courant, de la tension utilis~e et de la vitesse de la resection. D'o0 la n~cessit~ d'une relation entre ces diff~rents facteurs. Le mode endo-coupe pilot~ par micro processeur optimise ses param~tres afin d'accro~tre I'influence sur le d~roulement de la polypectomie. Les risques de saignement peuvent survenir aussi par une traction importante sur I'anse, provoquant une r~section m~canique sans coagulation. Par consequent, il convient de ne pas trop serrer le polype et de laisser agir la coupe ~lectrique. Des perforations post-op~ratoires sont les r~sultats d'un placement non approprie de I'anse et I'absence d'amor~age imm~diat de la coupe. Donc il convient de ne pas insister si I'amor~age de la coupe ne se fait pas, ne pas trop serrer le polype et d'effectuer une pr~coagulation pour augmenter la r~sistance des tissus. Concernant I'utilisation de la coagulation par plasma argon, le courant monopolaire utilis~ peut provoquer des ~tincelles et entra[ner une explosion intestinale en presence de gaz endog~ne si le patient est mal ou non prepare. Par consequent, il faut consid~rer I'argon comme un mode de bistouri ~lectrique avec les precautions de preparation que cela entra~ne. Par ailleurs, il faut ~viter de pousser la sonde activ~e contre la paroi et de trop introduire de gaz argon.
de coloration ~ usage unique, aiguilles d'injection pour la voie haute ou basse avec diff~rentes angulations, anses croissantes et diff~rents types d'embouts distaux (droits, obliques et larges obliques), des kits usage unique de mucosectomie vole haute ou basse sont mis sur le march~. Olympus precise que la mucosectomie avec double canal permet I'evaluation de I'extension en profondeur grace aux minisondes. La lesion est sectionnee apr~s avoir ~te tir~e vers I'endoscope par une pince ~ prehension et le contr61e per-op~ratoire peut ~tre fait par mini-sonde. Des clips d'h~mostase avec applicateur r~utilisable ou usage unique sont mis sur le marche. LIFE PARTNER EUROPE qui est le resultat de la fusion entre Life Europe et Life Partner, expose des nouveaux produits: spots (encre de chine) pour le marquage endoscopique des I~sions, des anses ~ filet qui permettent une capture facile des polypes ou des corps ~trangers, des proth~ses oesophagiennes avec valve anti-reflux centrale, des sondes Stretta qui sont des instruments destines pour le traitement, respectivement de I'incontinence anale et du reflux gastrooesophagien par radio fr~quence. La Stretta est flexible, de Iongueur totale 65 cm avec un diam~tre de 6 mm et elle est munie d'une bougie et d'un ballon (max 3 cm). Actuellement I'experience de Stretta porte sur 5000 patients avec un recul de 33 mois. 75 % des patients sont hors m~dication, 80 % sont sans IPP et le taux d'incidents diminue avec I'apprentissage.
Endoscopes ments biopsiques restent discut~s en cas de I~sions pr~canc~reuses, gastrite et gastropathie, dyspepsie et tumeurs sous muqueuses. Pour le duodenum, les indications admises chez I'adulte sont I'an~mie par carence martiale, carence en folates et autres carences nutritionnelles, diarrh~e chronique avec amaigrissement, maladie coeliaque et toutes tumeurs muqueuse duod~nales. Jean ESCOURROU expose le probl~me de la s~dation en endoscopie. Celle-ci consiste ~ diminuer le niveau de conscience des patients pour am~liorer leur tolerance ~ des procedures d~plaisantes, sans affecter leur capacit~ de r~pondre aux stimulations verbales et tactiles. L'endoscopie digestive est conduite en France de fa~on quasi institutionnelle selon deux modalit~s: avec anesth~sie g~n~rale ou sans aucune m~dication pendant le geste. Au cours de I'enqu~te nationale prospective de la SFED (1999) les endoscopies ont ~t~ r~alis~es sous AG dans 57,6 % des cas, sous s~dation intraveineuse dans 3,7 % des cas et sans anesth~sie ni s~dation dans 38,8 % des cas. Actuellement, plus de 1 million d'endoscopies (coloscopie) sont r~alis~es sous AG. Au d~but des
Frdddric PRAT precise I'intdr6t et I'importance des biopsies oesogastroduod6nales. En effet, ces dernitres sont tres utiles car d'une part, la semeiologie endoscopique et histologique ne sont pas superposables et d'autre part, elles permettent le diagnostic de I~sions ayant souvent un impact sur la d~marche th~rapeutique. U~tude ~ Deux jours d'endoscopie en France, montre qu'au cours de 1 104125 endoscopies hautes, des biopsies ont ~t~ r~alis~es dans 36,5 % des cas. Les biopsies gastriques ~taient les plus frequentes (85 % des biopsies). Les indications different d'un organe I'autre; pour I'oesophage, elles sont bien admises: sujets h risque de cancer ~pidermo'fde, endobrachyoesophage, I~sions muqueuses tumorales ou de nature incertaine. Le ciblage des biopsies suivant les colorations au cours du cancer epidermo'fde et le protocole de biopsies syst~matiques au cours de I'endobrachyoesophage sont admis. Pour I'estomac, les biopsies doivent ~tre r~alis~es sur toutes lesions tumorales muqueuses, ulc~res gastriques isol~s, muqueuse antrale et fundique dans un contexte d'ulcere duodenal et en cas de gros plis. Les pr~leve-
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Ioi de financement de la Securite Sociale pour 2000 a procEde a la suppression de la CCPS (Commission Consultative des Produits de SantE) en creant deux structures bien distinctes: la CEPP (Commission Economique des Produits de Sante) et la CEPS (Commission Economique des Produits de sant~). La premi&e est chargee d'evaluer les DM, de proposer leurs inscriptions au vu du service rendu et de statuer sur I'amelioration de celui-ci. La deuxi~me structure propose les tarifs et ~ventuellement les prix de vente. Concernant la procedure d'inscription des DM, le fabricant envoie sa demande d'inscription avec dossier medico-technique et eventuellement economique a la CEPP et CEPS. Ces derni~res adressent respectivement leur avis m~dicaux techniques et Economiques au ministere de la securitE sociale et de la sant~ pour decision finale et publication. La procedure d'inscription dure 180 jours. Les demandes d'inscription des DM peuvent se faire selon deux types de procedure: inscription par ligne de nomenclature gen&ique ou inscription par marques. Seuls les DM enregistrees sous nom de marque commerciale sont inscrites pour une dur~e limitEe (5 ans maximum) au-dela de laquelle elles doivent ~tre rEEvaluEes. II s'agit des DM innovant ou ayant un impact sur les depenses ou sur la sante publique ou necessitant des conditions particuli~re d'utilisation et donc n~cessitant un suivi. L'inscription n'est pas faite s'il n'y a pas d'Economie ni d'amElioration du service rendu. Elle est basEe sur I'~valuation clinique, la qualitE de vie et le confort d'utilisation.
annees 1980, il y avait recours aux drogues sedatives et/ou analg~siques intraveineux administrEes par les op~rateurs eux-m~mes mais le caract&e p~nible, voire douloureux de certaines endoscopies a pousse I'adoption et au dEveloppement de la pratique de I'anesth~sie g~n~rale (Propofol) par les anesthesistes, ce qui a permis une bonne tolerance de I'examen par le patient et un confort pour I'operateur. L'utilisation de I'anesthesie genErale represente 15 % de I'activitE anesth~siologique nationale et 40 % de I'ambulatoire. Elle est pratiquEe pour des gestes thErapeutiques simples ou pour des endoscopies diagnostiques. Le confort et la satisfaction des patients s'en trouvent am@lior@s et la qualite des examens est probablement aussi amElior~e, mais I'anesth~sie gEn&ale g~nere des contraintes bien connues (qualification du personnel, Iocaux, mat&iels, consultation, hospitalisation). La solution est peut ~tre la sedation. Pour une s~dation sans consensus, thEoriquement il n'y a pas d'obstacle. En effet, tout mEdecin peut utiliser un m~dicament ou une technique sans limitation prEalable. Cependant, la s~curitE du patient est mise en jeu si la formation est insuffisante. MedicoIEgalement, tout medecin peut tout faire mais on exige de lui la m~me competence qu'un spEcialiste. La sedation est tr~s populaire partout dans le monde sauf en France, o0 elle n'est pas employee ou employee de fa~on quasi clandestine en dehors de toutes recommandations. Mal dosee, la s~dation peut generer des effets secondaires bien sup&ieurs ceux de I'endoscopie elle-m~me. Diff&entes soci~tEs savantes et en particulier I'American Society or Anesthesiology ont publi~ des recommandations concernant la pratique de la sedation par les non anesthEsistes. Ces recommandations sont prEcises concernant les indications, les produits employEs, les moyens de surveillance pendant et apr~s, et surtout concernant la formation. De telles recommandations et une sedation protocolisEe doivent @tre appliquees en accord avec les sociEt~s savantes, car I'emploi de la sedation va devenir incontournable non seulement pour les motifs EvoquEs plus haut mais aussi ~ cause de I'evolution de leur demographie, les anesthesistes ne vont plus pouvoir faire face aux demandes des spEcialistes.
Nouveaut~s en matiEre d'endoscopie future diagnostique et therapeutique Jean-Fran(;ois ROCHETrE pour la Soci~tE FUJINON, propose des endoscopes avec nouvelle ergonomie gEnErale : poignEe allEgEe de 20 %, amelioration du couple de la poignEe de bEquillage/angulation, embout distal detachable, profil affinE du corps de la poignee... La serie 200 s'enrichit d'un nouveau processeur xenon avec source de lumi~re intEgr~e. La sErie 400 est equipEe d'une nouvelle optique d'illumination avec zoom optique puissant (x 80, x 100). Le systeme super CDD (marque dEposee de FUJI film) permet aux endoscopes a venir un diam~tre standard, une resolution jamais atteinte (1 300 000 pour un CDD1/4'). Enfin, les ent&oscopes double ballon permettent une <~trans-digestive sans escale ! ~. Jean-Marc MISPOULET de la SociEtE OLYMPUS presente: la nouvelle g~nEration de vid~ogastroscopes interventionnelles (GIF - XTQ 160, EXERA 160 ~ haute definition et ~ canal operateur 6 mm), le scope guide permettant de visualiser et de situer le coloscope au cours de I'examen, une nouvelle gamme d'Echoendoscopes et de minisondes 3D avec lecture hElico'f-
Monsieur Jo~l GUILLOU developpe les modalites et les difficult~s pour obtenir des remboursements de dispositifs m~dicaux (DM). La principale source de financement des DM est represent@e par la Securit~ Sociale-Assurance Maladie. Ce systeme finance 75 ~ 80 % du total des d~penses de sant~. II s'agit d'une industrie complexe avec une grande variEt~ de produits et de prix. Elle a un impact positif sur le systeme de sant~ en permettant d'une part, I'am~lioration permanente de la s~curit~ des equipements et du service rendu et d'autre part, la reduction des coots. Dans le cadre du remboursement des DM par I'assurance maladie, la r~
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dale et des aiguilles pour ponction per endoscopique EZ shot avec kit complet a usage unique con~u pour I'ensemble des echoendoscopes lin~aires OLYMPUS. Francis PICQ de la Societ~ PENTAX pr~sente: un nouveau processus video num&ique EPK 1000 permettant le traitement, le transfert et la sauvegarde de I'image, une nouvelle gamme complbte d'endoscopes (naso-gastroscopes, coloscopes zoom EC-3880 FZK, gastroscopes gros canal, coloscopes double canal, duod~noscopes ED-3680 TK. Toutes les s&ies K sont compatibles avec les 2 video processus couleur), deux echoendoscopes numbriques (EG-38 3 OUT, EG-38 3 OUR) et enfin deux nouveaut~s qui vont revolutionner I'endoscopie: il s'agit du CPSconfocal, endoscopy qui a pour objectif de d~velopper un nouvel endoscope flexible avec microscope int~gr~ qui permettra de voir les cellules vivantes en temps r~el et obtenir une vision microscopique sub-cellulaire (environ 1 000 fois) et le systbme OCT (optical coherence tomographie) qui est une technique d'imagerie medicale de trbs haute r~solution (10 fois plus de r~solution, 5 fois plus petit) pour des examens interventionnels plus precis et mieux guides. Thierry PONCHON prbsente: les outils pour I'endoscopie du futur en r~pondant b la question: ~
~. II s'agit d'un moyen diagnostique et th&apeutique moins invasif que la chirurgie, permettant d'acceder, en passant par les voies naturelles ~ la couche endoluminale. Celle-ci constitue I'origine de la majorit~ des lesions
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digestives et bilio-pancreatiques. Vu la grande tendance actuelle ~ I'utilisation des techniques non invasives, I'endoscopie aura toujours un futur. Pour faire avancer I'endoscopie diagnostique, la d~tection des lesions doit ~tre am~lior~e. Celle-ci constitue la premiere etape avant la caracterisation (biopsies) et le staging (~choendoscopie). Uam~lioration ne doit pas ~tre limit~e a I'analyse de la lumi~re digestive (grossissement, spectroscope...). D'autres capteurs doivent ~tre developp~s (oui'e : ultra sons, toucher: doigt, capteur, odeur: capteur). La detection sera aussi optimis~e par la modification des endoscopes afin d'am~liorer la tol&ance des patients et les possibilit~s de d~sinfection. Concernant I'endoscopie th~rapeutique, le but principal est d'optimiser le traitement endoluminal et franchir la paroi digestive. Pour cela, il faut soit am~liorer la technique outil par outil (section, dilatation, destruction...) en gardant le m~me m~canisme pour I'endoscope soit modifier celui-ci. Dans ce dernier cas, des endoscopes sp~cifiques peuvent renfermer un ou deux capteurs (optique, ultrasons) avec multibras articul~s, electriques pour accueillir tousles outils mais se pose le probl~me de support. Pour la th&apie dilatation, on a tendance ~ passer des bougies au ballon haute pression, au ballon dilatation progressive pour arriver au VlS (SOEHENDRA moteurs). Pour la th&apie proth~se, les progr~s se font vers les stents r~sorbables, radioactifs et plus adaptables aux st~noses benignes.
Acide perac tique (APA) et endoscopes 5 b 23 % d'hydroxyde d'hydrogene. Les effets toxiques ne peuvent donc ~tre rapport~s ~ I'APAseul. Lestoxicit~s cutanee et oculaire ont et~ rapport~es mais restent moins frequentes que celle due au glutarald~hyde. L'APA a une efficacite antimicrobienne et une activit~ sporicide rapide et sup&ieure ~ des concentrations inf&ieures par rapport au glytaraldehyde. Son m~canisme d'action est peu etudi~ mais plusieurs hypotheses sont envisagees (denaturation des prot~ines, d~sorganisation et/ou rupture de la membrane cytoplasmique lipoproteique...). II existe actuellement sur le marche plusieurs formulations d'APA (diff&entes concentrations en APA) destinies soit ~ la d~sinfection manuelle, soit aux d~sinfecteurs laveurs. En conclusion, il n'existe pas un seul APA mais des formulations ~ base d'APA pr~sentant des caract~ristiques tr~s diff&entes. Les activit~s biocytes, la stabilit~ et la compatibilite avec les endoscopes doivent ~tre valid~es pour chaque solution. Aces conditions, I'APA pr~sente de nombreux avantages qui en font une alternative credible au glutarald~hyde.
Lionel PINEAU, directeur du laboratoire Biotech Germande fait le point sur la formulation, I'efficacite et la stabilit~ de I'APA. Celui-ci fait pattie de la famille des oxydants, en solution aqueuse et se pr~sente en equilibre avec I'acide ac~tique et le peroxyde d'hydrog~ne. Ses propriet~s desinfectantes sont connues depuis un siecle (secteur agroalimentaire, industrie chimique). L'APA peut ~tre obtenu ~ partir d'une r~action entre I'acide ac~tique ou gen&ateur de radicaux ac~tyle et le peroxyde d'hydrogene. Cette r~action est instable et necessite I'adjonction de produits stabilisants. Elles est influenc~e par plusieurs facteurs (concentration en APA et peroxyde d'hydrogene, PH de la solution, la temp&ature, extraction des vapeurs...). Plusieurs formulations d'APA sont ainsi commercialis~es essentiellement en fonction de la concentration en APA et en peroxyde d'hydrogene. Des bandelettes specifiques aux produits auxquels elles sont destinees, permettent de v&ifier la teneur en APA. Concernant la toxicite de I'APA, la majorite des ~tudes disponibles ont et~ r~alisees apr~s dilution de solutions commerciales contenant 40 % d'APA et
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C~cile DESBUQUOIS de Biotech Germande fait le point sur I'essai de compatibilite APA/endoscopes. L'effet de 3 formulations a base d'APA (dEsinfectant APA: SEPPIC, Aniozime DD1/Anioxyde 1000: Anios, DLC/Aperlan: Lancer) sur les endoscopes et/ou composants d'endoscopes FUJINON ont etE evaluEs et ceci apres 1 000 cycles de traitement. L'etude APERLAN/endoscopes FUJINON a montre que les modifications et ou les alterations observees au niveau des pieces testees sEparEment ne semblent pas avoir d'influence sur la fonctionnalite de ces dernieres dans I'endoscope. Quelques alterations ont Ete observees apres 1 000 cycles. II s'agit de perforation du guide de lumiere conduisant a une perte d'Etancheite, alteration du c6ne d'EtancheitE de la poignEe. En conclusion, les premiers resultats obtenus ont permis de mettre en evidence certaines modifications plus ou moins importantes des pieces constituant I'endoscope: joints, gaine... L'etude sur I'endoscope entier n'a pas permis de mettre en evidence d'alterations majeures a I'exception du guide lumiere et de la poignee. Afin d'eliminer ces problemes, des modifications techniques ont ete deja mises en oeuvre. Bernard MARCHETrl presente les resultats preliminaires de I'enquete de compatibilitE APA/endoscopes (SFED octobre a dEcembre 2002). La SFED recommande aux services d'endoscopie en cas de forte suspicion d'effet deldtere de I'APA, d'envoyer une fiche de signalement. Celle-ci a ete Etablie par la commission hygiene et securite de la SFED. 113 fiches ont ete revues. Les endoscopes en cause etaient de marque OLYMPUS dans 65,93 % des cas. Le nombre de cycles avec I'APA etait en moyenne 225 cycles. Le type d'incident le plus frequent etait <~tube plisse ~. Le coot de reparation etait en moyenne 2400 ~. L'effet delEtere de I'introduction de I'APA sur le parc installE d'endoscopes ne peut ~tre nie. Neanmoins, de nombreux centres I'utilisent sans probleme. Le rapport entre le nombre d'incidents et le nombre total d'endoscopes desinfectes a I'APA en France ne peut ~tre Evalue grace a cette etude. Le passage ~ I'APA s'est peut etre effectue sans precaution de la part des fabricants d'APA, des fabricants d'endoscopes et des utilisateurs. II convient de faire la part entre ce qui revient a I'APA lui-m~me et d'autres facteurs (reaction chimique de I'APA avec residus d'aldehyde, detergent, rin~age insuffisant, problemes habituels des endoscopes). La generalisation de I'usage de I'APA sera permis par: la connaissance et la maftrise des facteurs interferant, des etudes serieuses de compatibilite, et la mise en place de moyens financiers destines a faire face au surco0t de I'APA.
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fectant manuel avec un recul de 4 ans d'utilisation et un laveur desinfecteur ASP 5000 avec deux cuves asynchrones permettant un gain de temps et une flexibilite, une temperature maximale de desinfection a 30 ~ avec test d'Etancheite avant, apres et tout au long du cycle. Jean-Marie BRIEUSSEL pour la Societe LANCER pre-
sente comme APA: I'APERLAN et un laveur dEsinfecteur Fibro Cleaner. Depuis mars 2001, I'APERLAN est utilise en usage unique avec le Fibro Cleaner. II est plus performant en terme d'activite biocide et moins toxique que le glutaraldehyde. Sur I'annee 2002, moins d'une dizaine de problemes lies ~ I'APERLAN ont etE signales. Ce sont quelques cas de corrosion avec les alliages de cuivre et d'aluminium Iorsque la couche de protection de ces materiaux est deterioree. Une cooperation entre LANCER et fabricants d'endoscopes a ete creEe. Ces derniers ont fait evoluer leurs materiels pour faire face aux problemes deja decrits. En conclusion, la prioritE n ~ 1 est la diminution des risques pour les patients. L'APERLAN apporte un avantage certain par rapport ~ la glutaraldehyde. Les fabricants d'endoscopes La SocietE OLYMPUS nous assure que des rEsultats tres encourageants ont etE obtenus pour les kits APA pour laveurs desinfecteurs ETD 2/ETD 2 plus: - compatibilite avec les endoscopes ayant ete traites avec ce seul procede ou avec le procEde ETD 2/GA; - resultats microbiologiques conforment aux exigences. Concernant les tests des dEsinfectants manuels base d'APA, I'Anioxyde 1000 va etre teste au Japon. D'un point de vue materio-compatibilite, une question reste posee: les dommages sont-ils uniquement dus a I'APA ou ~ I'utilisation anterieure d'autres produits? II est donc necessaire de verifier I'etat general des endoscopes avant utilisation de I'APA et eventuellement changer les gaines BSR et les joints des manettes de bequillage. La Soci~t~ PENTAX constate que I'application des protocoles de nettoyage dEsinfection integrant un desinfectant a base d'APA gEnere en comparaison avec un ~{protocole gluta >> une augmentation des frequences de reparation et donc du coot de maintenance. L'impact principal est sur les endoscopes subissant le plus de contacts mecaniques au cours de I'examen. D'autres etudes en laboratoires et sur sites in vivo sont necessaires et deja en cours pour analyser les effets et interaction des produits, et definir les moyens de s'en proteger. 9
Le point sur la compatibilite: les fabricants d'APA, les fabricants de laveurs d~sinfecteurs D r Hassan SEDDIK (Lyon) Version du 04/04/2003
La societe JOHNSON JOHNSON presente sur le marchE un APA (Nu-Cidex) tamponne ~ 0,35 %, desina Volume
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Sixi me j o u r n d e de r d f l e x i o n sur I'endoscopie d i g e s t i v e en France Samedi 10 janvier 2004 de 8 h 00
17 h 00
Salon Hoche, A v e n u e Hoche, 75008 Paris, France
8 h O0: Accueil des participants
11 h 00- 13 h 00:
8 h 30- 10 h 30:
Hygiene en endoscopie et coot de la pratique
Mod~rateurs: Jean-Marc CANARD, Denis SAUTEREAU, Etienne DORVAL, Raymond JIAN 9 Politique de la SFED par le President (nouvelle nomenclature ou CCAM, guides de bonne pratique, recherche, formation, ~valuation, recommandations, coot de la pratique, d~fense de la pratique, circulaire, pinces ~ biopsie, materiovigilance, s~dation, remboursement des dispositifs m~dicaux, sant~ publique, aide endoscopiste...), Denis SAUTEREAU (10 mn) 9 Nouveau materiel concernant le traitement des h~morragies digestives et la mucosectomie, Jean-Christophe LETARDet Jean-Pierre ARPURT. Commission imagerie et materiel de la SFED (10 ran)
Mod~rateurs: Jean-Marc CANARD, Jean-Claude GHISLAIN (AFSSAPS), Bernard MARCHETTI, Bertrand NAPOLEON, Madame Val~rie SALOMON (DHOS), Monsieur COUTY, DHOS, Monsieur GRIMFELD (reprdsentant du minist~re), Monsieur William DAB (Directeur G~n~ral de la Sant~), Jo~l GUILLOU (SNITEM), Hubert ALLEMAND (M~decin Conseil National CNAMTS), Daniel LENOIR(Directeur CNAMTS)
9 Le traitement palliatif des cancers digestifs par endoscopie: le point sur toutes les proth~ses oesophagiennes, duod~nales, bilio-pancreatiques, colo-rectales, couvertes, extirpables, resorbables, charg~es de produit, Ren~ LAUGIER (20 mn)
9 CoOt du passage a I'acide perac~tique, Fran~joise M EVEL (H6pital Europ~en Georges Pompidou) (10 mn)
9 Presentation par les firmes des diff~rentes nouveaut~s: COOK, MICROVASIVE, OLYMPUS (5 mn) ... 9 Bistouris ~lectriques: ERBE(5 mn)
9 Avis des diff~rents fabricants avec les nouveaux produits: laveur desinfecteur, acide perac~tique, d~tergeant: ANIOS, LANCER,FUJI, OLYMPUS, PENTAX,STERIS,ASEPTIN MED, JOHNSON AND JOHNSON, ABSYS, etc. (liste non exhaustive)
9 CoOt de la pratique actuelle, Michel PELLETIER (10 ran) 9 Optimisation des coots: ~tude medico-~conomique des procedures applicables ~ la sterilisation de I'instrumentation bilio-pancr~atique, Frederic PRAT(10 ran)
9 Etat actuel de I'~valuation du coot de la pratique, Jacques CORALLO (10 mn).
9 Discussion
9 Remerciements et actions respectives des diff~rents laboratoires pharmaceutiques qui soutiennent la SFED avec qualit~ et importance du sponsoring: Astra Zeneca, Beaufour, Byk, Ferring, Janssen Cilag, Mayoly Spindler, Sanofi Synthelabo Takeda et actions vis-a-vis de ceux qui ne soutiennent plus ou pas (Schering, Aventis Pharma, Aventis Houd~, Solvay Pharma, Glaxo Wellcome...).
13 h 00 - 14 h 30: D~jeuner 14 h 30- 17 h 00: Endoscope
Mod~rateurs: Jean-Marc CANARD, Denis SAUTEREAU, Etienne DORVAL, Raymond JIAN 9 Etat du parc d'endoscopes en France: enquete SFED, CREGG,ANGH. R~sultats, Jean LAPUELLE (5 mn)
10 h 30 - 11 h 00: Pause et Conference de Presse m Volume 34 - N ~ 1 - 2004
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D~cembre
200.
Serveur vocal pour appreciation de la qualite de la pratique de I'endoscopie en France, Claude ALTMAN (10 mn)
9 Rappel des deux jours d'endoscopie en France 2003 (~volution du parc de materiel, de I'usage unique, de I'autoclavable, des diff~rentes types de d~sinfection et st~rilisation, des pr~l~vements), J.-M.CANARD (10 mn) 9 Enqu~te SANOFI SYNTHELABO sur I'etat de la pratique de I'endoscopie en France, Jean LAPUELLE (10 mn) 9 Presentation par les diff~rentes firmes des nouveaut~s en mati~re d'endoscopie future, diagnostique et th~rapeutique, FUJINON, GIVEN IMAGING, OLYMPUS, PENTAX (7 mn)
M~thodologie des ICR (indices de coet relatif), Bernard CROGUENNEC (10 mn) Informatisation des comptes rendus, Michel MAHE (10 mn) 9 Discussion
17 h 00: CI6ture des travaux
L'ensemble des exposes doit ~tre adress~ pour le 31 d#cembre 2003 dernier delai a" Franck DUMEIRAIN Bel Air, 87800 Nexon, France T~I. :06.81.45.97.64, Fax: 05.55.58.34.39, E-mail : [email protected] Organisa tion :
MI~DICONGRES, 18, rue d'Armenonville, 92200 Neuilly-sur-Seine, France T~I. : 01.47.22.90.79, Fax: 01.47.45.15.45
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Ac t a Endoscopica
REUNIONS SOUS L'r OU AVEC LA PARTICIPATION DE LA SFED
16 e COURS INTENSIF D'ENDOSCOPIE DIGESTIVE DE LA SMIER
JOURNI~ES FRANCOPHONES DE PATHOLOGIE DIGESTIVE
15-16 d~cembre 2003
Palais des Congres - Porte Maillot Paris (France)
Strasbourg (France) Renseignements: G & a r d GAY
Service de Medecine Interne J H6pital de Brabois Allee du Morvan 54511 VANDCEUVRE-LI~S-NANCY CEDEX- France T~I. : 33 (0)3 83 15 35 49 Fax: 33 (0)3 83 15 3549
3-7 avril 2004
Secretariat de la SNFGE CHU Trousseau 37042 TOURS CEDEX 01 - France BCA T~I.: 01 41 06 67 70 Fax: 01 41 06 67 79 E-mail: [email protected]
2 e JOURNCE OCCITANE DE LA SFED 24 avril 2004
Carcassonne (France) pr p. BLANC - Montpellier D r P.A. DALBIES - Beziers pr j. ESCOURROU - Toulouse D r J. LAPUELLE - Toulouse D r J. PUEYO - Carcassonne D r J.-M. ROUILLON - Carcassonne
10 janvier 2004
Salon Hoche - Paris (France) Renseignement: MI~DICONGRES 18, rue d'Armenonville 92200 NEUILLY-SUR-SEINE - France T~I. : 01 47 22 90 79 Fax : 01 47 45 15 45
Etat de I'Art sur I'Endoscopie Digestive
2 octobre 2004
Pavilion Gabriel- Paris (France) Secretariat scientifique et technique: Docteur Jean-Marc CANARD 96, bd du montparnasse 75014 PARIS - France T~I.: 01 43 21 51 31 Fax : 01 40 47 69 81
Comit~ d'Organisation :
6 e JOURNCE DE REFLEXION SUR L'ENDOSCOPIE DIGESTIVE EN FRANCE
4 e R~union Paris - Jle de France
Renseignements:
Inscriptions: Michele CENTONZE Conseil 6 bis, rue des cendriers 75020 PARIS - France T~I. : (33) 1 44 62 68 80 Fax : (33) 1 43 49 68 58 e-mail: [email protected]
19 e JOURNI~E D'ACTUALITI~S DIGESTIVES DU TROCADERO
Inscriptions: MEDICONGRES 18, rue d'Armenonville 92200 NEUILLY-SUR-SEINE - France T~I.: 01 47 22 90 79 Fax : 01 47 45 15 45
VIDEO-DIGEST Novembre 2004 CNIT Paris la Defense (France) Inscription:
7 e JOURNI~E D'ENDOSCOPIE DIGESTIVE DU LIMOUSIN Juin 2004
MEDICONGRES 18, rue d'Armenonville 92200 NEUILLY-SUR-SEINE - France Tel.: 01 47 22 90 79 Fax : 01 47 45 15 45
Limoges (France) Secretariat scientifique : Professeur Denis SAUTEREAU H6pital DUPUYTREN 2, avenue Martin Luther King 87042 LIMOGES CEDEX- France T~I. : 05 55 05 66 32/20 Fax : 05 55 05 66 30 E-mail: [email protected]
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REMISE DES BOURSES DE RECHERCHE SFED/ASTRA ZENECA LE 8 NOVEMBRE 2003 LORS DE VIDEO-DIGEST 3 projets ont dtd retenus sur 8
Laur~ats de la Bourse de Recherche SFED/Astra Zeneca
De gauche a droite : Jean-Marc CANARD, Secr~taire General de la SFED,Bernard HAMELIN, Directeur M~dical et Scientifique Astra-Zeneca, Sophie N'DIAYE, Chef de Gamme Astra Zeneca, Denis SAUTEREAU,President de la SFED, Bertrand NAPOLEON, President de la Commission Hygiene et Securite, Thierry PONCHON, President de la Commission Rechercheet Developpement, Josselin DUBET,Chef de produit INEXIUM Astra Zeneca (absence de Yoram BOUHNIK bourse de recherche pour le traitement endoscopique des stenoses ileales ou coliques de la maladie de Crohn : etude ouverte, multicentrique, prospective et randomisee comparant dilatation endoscopique et mise en place d'endoprotheses extractibles.
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Remise d'une bourse ~ Fran~oise PIGNARD pour ccdvaluation de I'effet de I'anesthesie sur la qualite de I'endoscopie digestive supdrieure ~
Remise d'une bourse Bertrand NAPOLI~ON concernant ccdtude prospective multicentrique sur les ampullectomies endoscopiques ~
De gauche ~ droite: Jean-Marc CANARD, Secr~taire G~neral de la SFED, Frangoise PIGNARD, Attachee de Recherche Clinique a la SFED, Bernard HAMELIN, Directeur M~dical et Scientifique Astra Zeneca.
De gauche ~ droite: Jean-Marc CANARD, Secretaire G~n&al de la SFED, Bernard NAPOLI~ON, President de la Commission Hygiene et SecuritY, Bernard HAMELIN, Directeur M~dical et Scientifique Astra Zeneca.
Adressez L a L e t t r e d e l a SFED est e d i t d e par la Socidtd
- une lettre de candidature
Fran~aise d'Endoscopie Digestive
- deux lettres de parrains membres de la SFED - un expos~ des titres et travaux
Directeur de la p u b l i c a t i o n : Denis Sautereau
Secretariat de la SFED J.-M. CANARD 96, boulevard du Montparnasse
R~dacteur en Chef: Jean-Marc Canard
75014 PARIS Tel.: 01 43 21 51 31 - Fax: 01 4047 69 81
Secretariat de r~daction" H~l~ne Fournier 96, bd du M o n t p a r n a s s e 75014 Paris
Votre ~lection vous permettra de faire partie de la plus importante Societ~ Scientifique d'Endoscopie Digestive d'Europe.
N ~ ISSN : 16235762
La cotisation ~ jour de la SFED permet de rece-
voir Endoscopy, Acta Endoscopica et d'obtenir une rdduction sur I'inscription ~ Viddo-Digest.
D o c u m e n t r alis
Volume 34 - N ~ 1 - 2004
avec le soutien des laboratoires Astra Zeneca
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Acta Endoscopica